Saldjûqide
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif aux Saldjûkides, dynastie islamiste du XIe siècle
Synonymes
- saldjukide
- saldjoukide
- saldjuqide
- saldjûqide
"saldjûqide" dans l'encyclopédie
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ATABEG ou ATABEK
- Écrit par Robert MANTRAN
- 1 272 mots
Titre turc, composé des mots ata, « père », et beg, « seigneur », qui apparaît pour la première fois chez les Saldjūqides, porté par le vizir Niẓām al-Mulk : il correspond à une sorte de délégation à un haut personnage de l'autorité paternelle auprès d'un jeune prince ou même d'un jeune souverain saldjūqide. Par la suite, ce titre est conféré à des militaires exclusivement turcs, et la présence d'un atabek auprès des princes devient de règle : il a pour tâche de protéger le prince et d'exercer le pouvoir conjointement avec lui ; lorsque le prince est devenu adulte, l'atabek se retire ou occupe un poste de conseiller.
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VIZIR ou WAZĪR
- Écrit par Georges BOHAS
- 1 439 mots
Ainsi, le dīwān qui assiste le sultan saldjūqide est dirigé par un wazīr (sahib-i-dīwān) chargé de l’application des lois et règlements. Enfin, sous les Ottomans, la fonction est maintenue, mais le titre de wazīr est porté par un bon nombre de hauts fonctionnaires. Dans l'Égypte antique, le personnage principal du gouvernement, après le pharaon, s'appelait le ṯjaty ; mais il a été appelé wāzir par les historiens, étant donné la ressemblance de ses fonctions avec celles du wāzir de la civilisation musulmane.
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QOM ou QUM
- Écrit par Jean CALMARD
- 1 909 mots
- 1 média
Fātima, sœur de l'imām Rezā, y étant morte en 816, la tombe de cette sainte femme fit de la cité un centre de pèlerinage local (avec mausolée et madrasa à l'époque saldjūqide) qui eut sa consécration avec l'avènement des Ṣafawides. Mais, avant de devenir la ville sainte ṣafawide, Qom était surtout renommée pour ses écoles théologiques et pour la nature turbulente de ses habitants (refus de payer l'impôt, conflit avec Ispahan, etc.
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HERAT
- Écrit par Jean CALMARD
- 2 062 mots
Après avoir profité pour un temps du règne du Saldjūqide Sandjar (xiie s.), elle est détruite par les Ghuz, puis relevée par les Ghūrides et les Kārazmshāh. Dévastée par les Mongols et Timūr Lang (Tamerlan), elle profite néanmoins de princes locaux (les Karts, xiiie-xive s.) et connaît sa plus grande prospérité au xve siècle sous les Timūrides. Disputée entre les Safavides et les Ouzbeks (xvie s.
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KERBELA ou KARBALĀ
- Écrit par Philippe OUANNÈS
- 4 272 mots
- 1 média
Réédifié, le tombeau reçut de nombreuses visites dont celle du saldjūqide Malik shāh (1086) qui visita aussi celui, assez proche, du père, à al-Nadjaf (Mashhad ‘Alī). Nombre de voyageurs ont décrit le lieu comme un sanctuaire situé au cœur d'une petite ville, entourée de palmeraies. Dans le tombeau lui-même, le sarcophage d'argent est éclairé par de nombreuses lampes d'or et d'argent qui font croire « à des étoiles incrustées dans la voûte du firmament » (Ibn Battūta).