Salifère
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en géologie, qui renferme du sel
"salifère" dans l'encyclopédie
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GIGNOUX MAURICE (1881-1955)
- Écrit par Myriam COHEN
- 1 877 mots
Il développe, et publie lors du centenaire de la Société géologique, en 1930, sa théorie sur le rôle capital du Trias salifère dans la tectonique alpine. Il entreprend ensuite la première monographie géologique du champ pétrolifère de Pechelbronn et de nombreuses études sur les bassins bitumineux, résumées en un chapitre traitant de la France dans l'ouvrage, intitulé Das Erdöl, de Engler-Hofer.
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STYRIE
- Écrit par Paul GUICHONNET
- 4 249 mots
- 1 média
À l'ouest, dans le Salzkammergut styrien, fortement boisé, mais propice aux sports d'hiver (Mitterndorf), le bassin salifère de Bad-Aussee ravitaille en matières premières l'industrie chimique nationale. La vallée de l'Enns, avec son étroite section amont de la Gesäuse, est branchée sur Linz et Vienne, par le col de Pyhrn (945 m) et le tunnel ferroviaire du Bosrück (4,5 km).
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GLANGEAUD LOUIS (1903-1986)
- Écrit par Maurice MATTAUER et Jacques-Louis MERCIER
- 7 657 mots
Il découvrit ainsi les diapirs de sel de la Méditerranée, les attribuant cependant à tort au Trias salifère (— 200 Ma) connu à terre, alors qu'ils sont en fait plus jeunes, d'âge miocène supérieur (— 6 Ma). Les premières coupes du fond de la Méditerranée purent être ainsi proposées. Parallèlement à ses études géodynamiques sur le domaine méditerranéen, Louis Glangeaud avait acquis une bonne expérience sur le volcanisme – à la suite de son père qui avait étudié les volcans d'Auvergne –, sur l'évolution des magmas et la pétrologie éruptive.
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GERMANO-POLONAISE PLAINE
- Écrit par André BLANC et François ELLENBERGER
- 17 974 mots
À partir du Trias, encore salifère, la puissance des dépôts, variant latéralement de un à dix, et, souvent, leur faciès se diversifient ; ils sont étroitement contrôlés par les caprices de la subsidence, en fonction de gauchissements d'ensemble à grands rayons de courbure, notamment dans le sillon ou aulacogène polono-danois, et de jeux d'affaissements locaux en touche de piano (fossés du Holstein, bassin de Basse-Saxe), ainsi que du mouvement du sel (gouttières autour des diapirs).
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NOMS VERNACULAIRES, botanique
- Écrit par Jean-Marie PRUVOST-BEAURAIN
- 18 894 mots
L'ethnobotanique et l'ethnomycologie étudient les connaissances qu'ont les différents peuples du monde de leur environnement végétal et mycologique et leurs relations avec celui-ci : tel végétal ou tel champignon peut ainsi être utilisé (comme plante alimentaire, médicinale, cosmétique, tinctoriale, textile, à bois – de construction, à sculpter ou de chauffage –, à gomme ou à résine, fourragère, mellifère, salifère, saponifère, magique, à usages artistiques, ludiques ou autres – par exemple, plantes toxiques utilisées comme poisons de chasse ou de pêche –, ou comme champignon alimentaire, médicinal, hallucinogène, magique ou autre), évité (car toxique ou tabou), plus ou moins réservé à certains initiés ou certaines circonstances (plantes ou champignons hallucinogènes), ou ignoré.