Salonnière
- Nom féminin singulier
Définition
- relative aux salons mondains
"salonnière" dans l'encyclopédie
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GERMAINE DE STAËL, DEUX CENTS ANS APRÈS
- Écrit par Laura BROCCARDO
- 7 715 mots
La liberté de penser L’intérêt pour Germaine de Staël penseuse politique, sortie de l’ombre de la salonnière et de la femme de lettres vers les années 1970, continue de nourrir la critique. Son libéralisme, élaboré grâce à l’émulation d’idées au sein du Groupe de Coppet – le cercle d’écrivains et de penseurs regroupés autour d’elle pendant son exil en Suisse –, appelle un incessant travail de redéfinition : la biographie politique de Biancamaria Fontana, Germaine de Staël.
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MOZART WOLFGANG AMADEUS (1756-1791)
- Écrit par Jean-Victor HOCQUARD
- 25 367 mots
- 5 médias
Innombrables, en effet, sont les aspects opposites de cette œuvre protéiforme : légèreté badine et gravité pathétique, galanterie salonnière et romantisme farouche, distinction aristocratique et bonhomie (Gemütlichkeit), voire truculence populaire, tendresse alanguie ou rêveuse et âpreté, violence virant parfois à l'atroce. Musique si facile d'accès et en même temps si savante, avec des structures accessibles aux seuls connaisseurs.
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LITTÉRATURE ÉPISTOLAIRE
- Écrit par Alain VIALA
- 37 449 mots
- 1 média
Ces textes relèvent surtout, en fait, de l'anecdote salonnière et du jeu d'esprit, mais un « Tout-Paris » qui pratiquait l'une et l'autre s'y est reconnu et a su leur faire un large succès. Mais le phénomène le plus remarquable en ce domaine reste le triomphe de la Correspondance de Mme de Sévigné. Sa première édition (partielle) parut près de trente ans après la mort de l'auteur ; le succès fut immédiat, durable, et il persiste.
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SALONS LITTÉRAIRES
- Écrit par Antoine LILTI
- 35 883 mots
Les travaux des historiens ne permettent pas, pour l'instant, de dresser une géographie européenne complète de la sociabilité salonnière et de mesurer précisément la spécificité française. En revanche, s'il y a bien une exception française en la matière, elle réside de toute évidence dans la place importante qu'occupent les salons dans la littérature nationale et, au-delà, dans la mémoire collective.