Salopette
- Nom féminin singulier
Définition
- vêtement de travail qui s'enfile par-dessus les autres vêtements pour les protéger
- pantalon prolongé par un plastron à bretelles, sur le modèle du vêtement de travail
"salopette" dans l'encyclopédie
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LAROCHE GUY (1921-1989)
- Écrit par Fabienne FALLUEL
- 3 859 mots
Il aime les manteaux plissés assortis de petits bonnets, le tailleur-pantalon et même la salopette de jersey, et fait chanter les couleurs nouvelles, corail, mandarine, saumon ou le délicat turquoise. Homme preste à saisir l'évolution de notre société, Guy Laroche part travailler deux ans aux États-Unis pour les fabricants de prêt-à-porter lorsqu'il quitte la maison Jean Dessès, en 1956.
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COLUCHE MICHEL COLUCCI, dit (1944-1986)
- Écrit par Gilbert SALACHAS
- 5 642 mots
Peu à peu, Coluche a imposé sa silhouette de petit homme frisotté, binoclard, grassouillet, vêtu d'une salopette à rayures, et son langage où style trivial et fautes de français étaient utilisés à des fins parodiques et comiques. Il aurait pu s'en tenir là. Les philologues, sociologues et exégètes auraient déjà eu de quoi travailler. Car si sa vis comica incontestable faisait sa force principale, elle s'appuyait, dès les origines, sur des bases satiriques.
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YAMAMOTO YOHJI (1943- )
- Écrit par Catherine ORMEN et Encyclopædia Universalis
- 6 544 mots
Ses créations s'inspirent très souvent du vêtement de travail, par exemple de la salopette ou de la combinaison. Les points d'appui des vêtements se situent à l'extrémité des clavicules. Pour le couturier, l'élégance est volontiers androgyne et tout se joue dans les articulations. Selon une conception traditionnelle extrême-orientale, l'air circule entre l'étoffe et la peau.
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LE RICHE NICOLAS (1972- )
- Écrit par Jean-Claude DIÉNIS et Agnès IZRINE
- 6 658 mots
Salopette bleue sur torse nu, cigarette au bec, dans un climat qui oscille entre existentialisme et onirisme, Nicolas Le Riche renouvelle superbement un personnage créé après la Seconde Guerre mondiale par Jean Babilée, sous la férule de Jean Cocteau et Roland Petit. On ne jure plus que par Le Riche, qui incarne un subtil mélange de tradition et de modernisme.
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LAWRENCE THOMAS EDWARD (1888-1935)
- Écrit par ETIEMBLE et Robert MANTRAN
- 13 875 mots
- 2 médias
Le comédien finit en artisan ; l'esthète, dont il reste malaisé d'affirmer qu'il connut de la chair autre chose que la masturbation et le viol que lui infligea un officier turc, vécut ses douze dernières années comme un « saint en salopette ». Douze ans après la première version de ce texte, qu'ajouter, sinon que la polémique continue, parfois décente, parfois démente, sur celui qu'un Français fort savant et converti à l'Islam qualifiait devant moi d'« imposteur sympathique ».