Saltimbanque
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- personne qui fait des acrobaties et des tours d'adresse
- par extension, comédien itinérant
"saltimbanque" dans l'encyclopédie
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LA GRANDE PARADE (exposition)
- Écrit par Corine PENCENAT
- 5 650 mots
, privilégiant le dialogue entre l'image et le texte, voit se cristalliser dans les figures du saltimbanque la rupture de l'artiste avec la communauté de ses contemporains. L'artiste-saltimbanque, qui incarne le refoulé des Lumières, en devient la victime expiatoire. Le livre s'achève sur une note mélancolique : la fonction critique du clown serait amenée à disparaître dans une société régie par le chaos.
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LES ÉLÉGIES DE DUINO, Rainer Maria Rilke Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 3 318 mots
- 1 média
Les trois poèmes suivants vont évoquer trois figures (la poupée, le saltimbanque, le héros) qui s'avèrent insuffisantes : « L'hostilité/ nous est le plus prochain », car l'enfance n'est qu'un moment qui a tôt fait de sombrer dans la vie des préoccupations factices. Avec la cinquième Élégie, le ton semble changer. Les saltimbanques, inspirés d'un tableau de Picasso, préfigurent, quoique de façon encore insuffisante, une sortie hors du monde de la pesanteur.
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IDRISS YOUSSEF (1927-1991)
- Écrit par Maged MANSY
- 3 712 mots
Cette vision désabusée sera l'axe principal de sa dernière œuvre théâtrale, Al-Bahlwan (Le Saltimbanque, 1983).
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BOUGLIONE LES
- Écrit par Gilles COSTAZ
- 3 807 mots
Disposant d'une importante ménagerie, de dresseurs et de dompteurs, ils utilisèrent quelque temps la piste nautique qu'avait fait installer leur prédécesseur, Desprez, pour composer de grands spectacles musicaux, aux tableaux exotiques : La Reine de la Sierra, La Princesse saltimbanque, Les Aventures de la princesse de Saba, L'Idole de Shanghai et, le plus célèbre, repris jusqu'aux années 1960, La Perle du Bengale.
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LAVAUDANT GEORGES (1947- )
- Écrit par David LESCOT
- 5 033 mots
Se rêvant saltimbanque (il réalise pour l'Odéon, en 1996, une baraque de bois ambulante destinée à accueillir des spectacles), Georges Lavaudant cultive le foisonnement, la discontinuité contre l'unité du sens, préfère la citation au discours, et ne voit peut-être de salut que dans le jeu. Après avoir quitté l’Odéon-Théâtre de l’Europe, il fonde la compagnie LG Théâtre et travaille régulièrement pour la MC 93 de Bobigny, où il monte notamment La Nuit de l’iguane de Tennessee Williams (2009), Une tempête d’après Shakespeare (2010) et La Mort de Danton de Büchner (2012).