Salvatrice
- Nom féminin singulier
- Adjectif féminin singulier
Définition
- qui sauve, qui tire d'un danger
"salvatrice" dans l'encyclopédie
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LÉVIATHAN
- Écrit par André PAUL
- 1 762 mots
Les tablettes d'Ugarit (sous la forme ltn) le mentionnent dans les textes liturgiques de la lutte salvatrice entre Baal et Yam (« Mer ») et lui attribuent les traits d'un « serpent fuyard », tout comme le fait Isaïe (xxvii, 1) : « Léviathan, le serpent fuyard [...], il tuera le dragon de la mer. » Dans le Psaume LXXIV, 14 (« Toi qui fracassas les têtes de Léviathan »), il symbolise la mer Rouge et rappelle la victoire de Yahvé sur l'Égypte.
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SŒUR ANNE
- Écrit par Marc SORIANO
- 1 853 mots
Elle guette sur le haut de la tour du château l'arrivée salvatrice de ses frères. Sœur Anne est très souvent invoquée et citée à cause de l'échange angoissé de formulettes organisées autour de rimes internes : « Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ? [...] Je ne vois rien que le soleil qui poudroie, et l'herbe qui verdoie. » Dans le conte de voie orale no 311-312 (classification Aarne-Thompson), Barbe-Bleue épouse trois ou sept sœurs et les égorge toutes, à l'exception de la dernière qui ressuscite souvent les autres.
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NYĀYA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 932 mots
Cela permet de comprendre que l'épistémologie, combinée avec une méthodologie et une logique en un « système » appelé Nyâya (niāya : « méthode », « règle »), puisse être tenue pour salvatrice et se suffisant à elle-même, au moins en théorie. On donne également à ce darshana les noms de Tarka-Vidyâ (Science du raisonnement) et de Vâda-Vidyâ (Science du discours), qui indiquent que la logique proprement dite n'est que l'un des éléments de la doctrine.
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KAUFMAN BOB (1925-1986)
- Écrit par Yves LE PELLEC
- 3 442 mots
Le moindre de ses interlocuteurs n'étant pas l'Amérique, à qui il reproche son soleil insolent pour lui annoncer dans sa dernière œuvre une pluie antique, salvatrice et apocalyptique.
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SEGARELLI GHERARDO (mort en 1300)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 4 022 mots
Tout en condamnant les activités lucratives de la hiérarchie ecclésiastique, la dévotion salvatrice s'accordait, dans la mentalité populaire, aux libertés d'une vie errante et sans loi. En 1260, tandis qu'à Pérouse se forme le mouvement des flagellants, Gherardo Segarelli, un petit commerçant de Parme, vend ses biens, distribue l'argent aux pauvres et accomplit le noviciat d'une identification au Christ en se faisant circoncire, emmailloter et bercer par une femme.