Samadhi
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en religion, dans le yoga, état de communion avec la nature, arrêt de la pensée personnelle
"samadhi" dans l'encyclopédie
-
MAHĀKĀŚYAPA (VIe-Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 1 446 mots
D'après d'autres traditions, il vit toujours au Kukkutagiri, plongé dans le samādhi et attendant l'arrivée de Maitreya, le prochain Buddha.
-
BUDDHAGHOSA (Ve s.)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 1 887 mots
Traité magistral, il aborde tous les aspects de la doctrine bouddhique du Petit Véhicule et en donne une description systématique divisée en trois parties : shîla (moralité), samâdhi (concentration), prajnâ (sagesse). Les commentaires les plus importants de Buddhaghosa sont la Samantapâsâdikâ sur le Vinaya, la Sumangalavilâsinî sur le Dîghanikâya, la Papancasûdanî sur le Majjhimanikâya, la Sâratthappakâsinî sur le Samyuttanîkâya, la Manorathapûranî sur l'Anguttaranikâya.
-
MÉDITATION
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 3 337 mots
Si l'on veut mesurer l'écart qui subsiste entre une méditation où prédominent représentations distinctes, discours intérieur, réflexion articulée, et une méditation de repli silencieux, de paix unificatrice, d'indivision des facultés, il suffit de penser soit à l'hésychasme de l'ascèse orthodoxe, qui exténue l'émoi de conscience par la dépossession du cœur, soit au dhyâna bouddhique ou hindou, qui supprime toute adhérence, qu'elle soit de désir, d'intellection, de satisfaction, et qui parvient au détachement total (même dans un corps toujours conscient de ses attaches), soit enfin aux techniques du yoga : le contrôle du souffle et la concentration intime aboutissent au vide mental, aux surperceptions, à l'intuition de l'un, ou, plus simplement, à l'exonération de toutes les tendances, même dans le besoin apparent ; l'état d'identification (samâdhi) laisse agir le corps en automate, tandis que l'esprit est ailleurs, absorbé et ramassé en un point fixe.
-
MADHVA (1238-1317)
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 248 mots
) ; puis la pratique de l'adoration dévote du Seigneur, qui doit ensuite se muer en méditation parfaite (dhyāna) et en samādhi, état dans lequel l'âtman se fixe définitivement dans la contemplation béatifique de Viṣṇu-Kṛṣṇ. La délivrance est, à ce moment, assurée (ou plutôt déjà réalisée) même pour l'individu qui demeure encore dans le monde phénoménal.
-
CERCLE, symbolisme
- Écrit par Alain DELAUNAY
- 3 617 mots
Contempler le cercle, c'est faire l'expérience du Soi, c'est atteindre à l'éveil, à l'illumination, au samādhi, au satori, lorsque tout à coup la circonférence et le centre sont Un. La contemplation, par laquelle se fait l'expérience du cercle de la création, produit le « raptus » de l'âme. C'est ce qu'exprime le symbolisme de l'auréole : par son propre effort, ayant réalisé la traversée du cercle, un humain a atteint son achèvement en se réunissant à Dieu ; le cercle est la forme de la divinisation.