Samhitâ
- Nom féminin singulier
Définition
- en sanskrit, les livres du védisme
"samhitâ" dans l'encyclopédie
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CARAKA SAṂHITĀ
- Écrit par Jean VARENNE
- 2 075 mots
Le traité lui-même, qui porte le nom de Caraka-Saṁhitā, se donne pour un remaniement d'un texte plus ancien expressément attribué à Agnivésha (nom d'un rishi védique), ce qui est une façon de souligner le rattachement de la Caraka-Saṁhitā au canon védique. Les versions que l'on possède actuellement ont été à leur tour refondues et en partie récrites au viiie siècle par Dridhabala.
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SUŚRUTASAṂHITĀ
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 285 mots
) qu'apparaît l'originalité de la Sushruta-Samhitâ. Selon la tradition, le traité a été remanié, au début du viie siècle, par le philosophe bouddhiste Nâgârjuna (à moins que ce ne soit par Vasubandhu, au ive ou au ve siècle). Il en existe plusieurs commentaires importants, notamment ceux de Chakrapani Datta (xie s.) et de Dallana (xiie s.).
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ṚGVEDA ou RIG-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 3 876 mots
Or il se trouve que, par exemple, la majorité des stances figurant dans le Yajur-Veda sont issues de la Samhitā du Rig-Veda (Ṛgveda), qui apparaît ainsi comme le cœur de la révélation védique. La Rigveda-Samhitā (ou Riksamhitā ; ou, par abréviation, Rig-Veda) se présente comme un recueil de 1 028 hymnes (sūkta : « chose bien dite ») groupant au total un peu plus de mille stances (ṛc, mot qu'on retrouve dans ṛgveda).
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SĀMA-VEDA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 043 mots
Les textes qui composent le Sāma-Veda hindou (de sāman, « mélodie ») sont organisés en fonction des nécessités professionnelles des chantres : c'est ainsi que la Samhitā (« recueil des textes poétiques ») du Sāma-Veda comprend environ deux mille stances, toutes empruntées au Rig-Veda, mais classées (et, éventuellement, modifiées) selon les exigences techniques du chant.
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YĀJÑAVALKYA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 116 mots
Yājñavalkya apparaît surtout dans le Śatapatha-Brāhmaṇa et la ḄṛhadĀraṆyaka-upaniṣad ; la Samhitā (collection d'hymnes liturgiques) du Yajur Veda Blanc (Vājasaneyī-Samhitā) aurait été « vue » par lui ; et, d'une façon générale, on peut dire que Yājñavalkya est le maître de cette école védique. Par les quelques anecdotes relatives à sa vie, il semble qu'il fut un réformateur (~ viiie s.