Samsara
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en religion, dans l'hindouisme, métempsychose des êtres
"samsara" dans l'encyclopédie
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NIRVĀṆA ET SAṂSĀRA
- Écrit par André BAREAU
- 19 418 mots
Le Mahāyāna, pour qui tout est vide (śūnya) de nature propre et par conséquent illusoire, purement phénoménal, associe le nirvāṇa au saṃsāra ou monde des transmigrations en un couple de contraires. Le nirvāṇa est comme l'envers du saṃsāra, la réalité ultime cachée derrière les apparences de celui-ci, son aspect incomposé (asaṃskṛta), éternel, immuable, autrement dit sa nature de « vacuité » (śūnyatā), laquelle n'en est pas moins elle-même vide de nature propre.
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HĪNAYĀNA ou PETIT VÉHICULE
- Écrit par Dominique TROTIGNON
- 8 091 mots
Les évolutions du bouddhisme Au cours de leur développement, les écoles du Mahāyāna insisteront de plus en plus sur la sagesse et l'omniscience développées lors du plein Éveil, plutôt que sur la libération du samsāra, que vivent aussi les arhat, lors de l'« extinction définitive » (parinirvāna). Le nirvāna n'est plus alors conçu comme une réalité « autre », mais bien plutôt comme la vision juste du samsāra, ce qui permet au Bouddha d'y poursuivre son œuvre sans en être prisonnier.
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EXTINCTION COMPLÈTE DU BOUDDHA
- Écrit par François CHENET
- 1 201 mots
L'Extinction complète (parinirvāṇa), c'est-à-dire « sans reste de conditionnement », qui scella, pour le Bouddha, l'arrêt de la servitude transmigratoire (saṃsāra) – au terme de 547 existences successives, selon la tradition – et son entrée dans un état de paix éternelle et ineffable, est le point de départ de toute la chronologie du bouddhisme. Symétrique de l'atteinte de l'Éveil (bodhi), cet événement serait survenu dans un bosquet non loin de la ville de Kuśinagara.
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NĀTHS YOGIS
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 845 mots
Mais chez ces derniers, comme chez les nâths véritables, l'usage des drogues, une intense activité sexuelle, la magie et l'alchimie sont considérées comme une nécessité pour le salut de l'âme prisonnière du cycle indéfini des existences (c'est-à-dire de la transmigration ou samsāra).
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JĀTAKA
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 921 mots
On l'y voit assumer les formes les plus diverses (animales, humaines ou divines) selon les lois de la transmigration (saṃsāra) : chaque fois, il annonce par un acte de morale héroïque la perfection qui sera la sienne lorsqu'il s'incarnera pour la dernière fois dans la personne du prince Siddhārtha, pour devenir le Buddha. En fait, la matière première des Jātakas est celle des contes mettant en scène des personnages — animaux ou hommes — communs à toute la tradition indienne ; elle est connue dans la littérature sanskrite dans des ouvrages tels que le Pañchatantra (Pañcatantra), le Hitopadeśha, le Kathāsaritsāgara.