Sanctification
- Nom féminin singulier
Définition
- action de sanctifier, qui rend saint; le résultat de cette action
"sanctification" dans l'encyclopédie
-
ALPHONSE-MARIE DE LIGUORI saint (1696-1787)
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 1 046 mots
Sa spiritualité est toute à fondement ascétique ; il insiste sur le rôle des sacrements et se fait le promoteur de la communion fréquente comme moyen ordinaire de sanctification : les seules dispositions de l'âme, explique-t-il, sont le vrai désir de progresser dans l'amour divin. Liguori a été canonisé en 1839 et proclamé docteur de l'Église en 1871.
-
PENTECÔTISME
- Écrit par Jean SÉGUY
- 4 891 mots
On pourrait, de façon encore plus lâche, désigner par l'épithète pentecôtiste les Églises pour qui la sanctification de la vie chrétienne suppose l'infusion des dons du Saint-Esprit dans un acte sacramentel, par exemple la confirmation dans le catholicisme. Dans celui-ci, on rencontre, en tout cas de façon sporadique, des personnages charismatiques doués de dons miraculeux de guérison, ou même des glossolales.
-
JUSTIFICATION
- Écrit par André DUMAS
- 20 994 mots
À l'homme lui-même ensuite de prendre librement et résolument le chemin ouvert par cette porte, ce qu'il appelle théologiquement la sanctification. Sans justification, la sanctification reste un idéalisme illusoire. Mais sans sanctification, la justification reste aussi une grâce vide, rendue vaine et inerte. De manière étrange, la réflexion sur la justification paraît rebondir dans les milieux athées contemporains.
-
MÉTHODISME
- Écrit par Jean BAUBÉROT
- 16 231 mots
Il faut noter aussi que, si le méthodisme américain insista, jusqu'à la guerre civile, sur l'expérience de la sanctification et sur les manifestations physiques et psychiques qui l'accompagnaient, il prit ensuite ses distances à l'égard de pratiques qui lui semblaient trop émotionnelles. Il était devenu « respectable » et jouissait d'une certaine prospérité.
-
SABBAT
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 8 577 mots
» Enfin la construction du sanctuaire doit s'interrompre durant le sabbat (Exode, xxxv, 1-2), rappel de la prééminence de la sanctification du temps sur la sanctification de l'espace. Chez les prophètes, le sabbat prend une signification historique : son inobservance est tenue pour responsable des malheurs d'Israël ; son observance est la condition de la restauration nationale ; après la destruction du Temple, il est le « lieu » de la communauté dispersée.