Sandjak
- Nom masculin singulier
Définition
- (mot turc) désigne une ancienne division territoriale en Turquie
Synonyme
- sancak
"sandjak" dans l'encyclopédie
-
SANDJAK
- Écrit par Jean-Charles BLANC
- 2 081 mots
Le sandjak est planté sur les murs des places fortes ayant capitulé (c'est le signe de reddition, semblable à l'étendard de l'Islam). À la fin du xiiie siècle, le sandjak est l'un des signes d'investiture des nouveaux seigneurs ; ainsi l'empereur Sulṭān ‘Alā' al-dīn II envoie à Osman le sandjak pour consacrer ses conquêtes ; celui-ci devient sandjakbey.
-
BEY
- Écrit par Robert MANTRAN
- 1 217 mots
Entre-temps, après l'entrée des Turcs dans le monde musulman, le mot beg est apparu chez les Seldjoukides comme équivalent de l'arabe amîr (émir, c'est-à-dire chef militaire) ; chez les Ottomans, il a été utilisé pour désigner des fonctions militaires ou civiles de différents niveaux (beylerbeyi, sandjak beyi) et a connu une certaine fortune en Afrique du Nord ottomane où le titre de bey fut porté par les chefs de l'armée ; en Tunisie, lorsque ces chefs de l'armée se sont emparés du pouvoir, ils ont conservé ce titre de bey comme équivalent du mot souverain.
-
SKANDERBEG GEORGES KASTRIOTI dit (1403 env.-1468)
- Écrit par Freddy THIRIET
- 2 310 mots
Le sultan lui confère les titres de subas, puis de sandjak-bey : ainsi, le prince peut distribuer des timars (fiefs militaires) à de nombreux Albanais, développant sa clientèle. Skanderbeg profite des offensives hungaro-polonaises contre les Turcs pour regagner son pays, s'établir solidement dans la forteresse de Krujë et, de là, organiser la résistance albanaise.
-
GUÈGUES
- Écrit par Emmanuel ZAKHOS-PAPAZAKHARIOU
- 3 762 mots
Ce privilège et le goût d'indépendance de ces tribus reconnaissant formellement le pouvoir de la Porte tout en vivant à leur guise dans leurs montagnes firent que cette région qui n'avait guère plus de 250 000 habitants en 1870 était un villayet (gouvernement général) et non un sandjak (circonscription). La moitié de cette population habitait dans les villes et les plaines côtières, l'autre moitié dans les montagnes.
-
SÉRAPHEIM VISSARION TIKAS (1913-1998) , patriarche (1974-1998)
- Écrit par Christophe CHICLET
- 3 755 mots
Cette dernière serait l'expression d'une sorte de néo-irrédentisme ottoman s'appuyant sur les minorités turques et musulmanes dans les Balkans : Thrace grecque et bulgare ; république de Macédoine ; Albanie ; Kosovo, Sandjak serbe ; Bosnie. Ses paroisses recrutent alors des mercenaires grecs pour les milices serbo-bosniaques. L'évêque de la petite ville frontalière de Konitsa appelle à la libération par la force des Grecs du sud de l'Albanie.