Sanhédrin
- Nom masculin singulier
Définition
- en droit, tribunal civil et religieux des anciens juifs de la Palestine; il cessa d'exister en 70 après J.-C.
"sanhédrin" dans l'encyclopédie
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SANHÉDRIN
- Écrit par Gérard NAHON
- 4 454 mots
On ne sait comment étaient nommés les membres du Sanhédrin : le devenaient-ils par cooptation ou à la suite d'une désignation par l'autorité politique ? On se demande de même si le Sanhédrin était composé de notables pharisiens sous la présidence du grand prêtre ou du nassi (prince) assisté de l'ab-bet-din (père du tribunal). Selon les Actes des Apôtres (xxiii, 6), des sadducéens aussi en faisaient partie.
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HILLEL L'ANCIEN (70 av. J.-C. env.-env. 10)
- Écrit par Michel GAREL
- 1 994 mots
Sa période d'activité en tant que nasi (président du Sanhédrin) se situe environ entre ~ 10 et 10. C'est de son époque que date la fin du rôle des zugot (sorte de « duumvirat » spirituel) à la tête du Sanhédrin. Hillel eut pour collègues d'abord Menahem, puis Shammai, quand Menahem se retira ; mais une controverse devait rapidement opposer les deux sages, Hillel et Shammai.
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GERSHOM DE METZ (960 env.-1028)
- Écrit par Gérard NAHON
- 2 328 mots
Le grand sanhédrin, convoqué à Paris par Napoléon Ier en 1807, se réfère explicitement à Gershom comme ayant fait interdire la polygamie par un synode rabbinique : « Le synode convoqué à Worms en l'an 4790 de la Création (1030), et présidé par le rabbin Guerson, avait prononcé anathème contre tout israélite de leur pays qui épouserait plus d'une femme » (Décisions doctrinales du grand sanhédrin, Paris, 1812).
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TEMPLE ROULEAU DU
- Écrit par Gérard NAHON
- 1 024 mots
Il aurait été écrit pour suppléer à celui qui est cité dans le premier livre des Chroniques (xxviii, 19) : « Un rouleau que remit Samuel à David » (Talmud de Jérusalem, « Sanhédrin », 29 a).
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MISHNA
- Écrit par André PAUL
- 1 813 mots
Rabbi Akiva en particulier est considéré comme l'architecte de la Mishna (Sanhédrin, 86 a). Rabbi Juda ha-Nassi (le Saint ou le Prince) mena l'œuvre à son terme, combinant les diverses sources dans un ordre et selon une formulation qui lui sont personnels, tranchant aussi entre les opinions de ses prédécesseurs et de ses collègues. La Mishna une fois publiée devient, en même temps qu'un code légal, le point de départ obligé des discussions qui, en Palestine et en Babylonie, vont donner naissance au Talmud.