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Sans-dieu

  • Nom invariant en genre et en nombre

Définition

  1. personne qui ne reconnaît aucune valeur spirituelle

"sans-dieu" dans l'encyclopédie

  • DIEU L'affirmation de Dieu

    • Écrit par Claude GEFFRÉ
    • 43 785 mots

    Dieu est le « trois fois saint », mais il ne révèle son mystère inaccessible qu'à l'occasion de son action pour l'homme : il est le Dieu tourné vers-nous, le Dieu proche. Ce mouvement de communication qui s'origine en Dieu même ne trouvera son aboutissement plénier et définitif que dans le Nouveau Testament où Dieu se révèle en Jésus-Christ comme amour et comme père.

  • DIEU La négation de Dieu

    • Écrit par Jeanne DELHOMME
    • 50 432 mots

    L'existence de Dieu La notion ambiguë de possibilité sert d'intermédiaire entre l'essence et l'existence : puisque toutes les perfections sont compatibles, l'idée de Dieu n'enferme aucune contradiction, Dieu peut exister et, puisqu'il est Dieu, son pouvoir est son être ; possible, l'idée de Dieu ne l'est toutefois que si Dieu existe et sa possibilité engendre moins son existence que celle-ci n'engendre sa possibilité, car ses perfections ne seraient pas parfaites, elles manqueraient leur accomplissement si elles n'étaient pas comprises dans la plus haute de toutes, l'existence absolue ; la preuve de celle-ci est donc négative, contre-preuve et contre-épreuve qui ne suit pas le chemin du non-être à l'être – supposition sacrilège d'un néant qui précéderait Dieu – mais qui, s'installant délibérément dans l'Être rend évidente l'impossibilité de sa non-existence : s'il n'existait pas nécessairement, les êtres contingents ne pourraient pas exister ; s'il n'existait pas providentiellement, le hasard, le désordre et le chaos seraient la loi de l'absence de loi ; s'il n'existait pas comme il est compris dans le concept de la perfection absolue qu'il doit exister, nous ne le penserions pas.

  • DIEU MORT DE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 1 901 mots

    « Dieu est mort », proclamait Nietzsche : ce qui invitait chacun à le tuer pour son compte. Ici, au contraire, « Dieu est mort en Jésus-Christ » : sa mort est celle de l'idée de Dieu, car rien ne s'oppose davantage au concept de Dieu souverain que l'impuissance du Tout-Puissant qui meurt. En conséquence, la religion théiste doit disparaître (au besoin, on montre, avec les ressources du positivisme logique et de l'analyse du langage, que le sujet Dieu ne peut entrer dans une proposition sensée) ; il faut lui substituer une théologie conséquente de l'Incarnation, avec une foi sans mythes.

  • DIEU FILS DE

    • Écrit par André PAUL
    • 3 360 mots
    • 2 médias

    L'origine de la notion et du titre Fils de Dieu est à chercher dans les anciennes religions orientales. Dans la mythologie antique, l'expression « fils de dieu » désignait les dieux fils d'une divinité plus importante : en Phénicie, Baal et Mot étaient fils de El, le dieu suprême ; en Babylonie, Sin était fils d'Anu ; ou bien les demi-dieux (Gilgamesh) ou encore les rois et certains hommes aux vertus surhumaines.

  • DIEU Problématique philosophique

    • Écrit par Jacques COLETTE
    • 31 215 mots

    Dieu ne peut être un objet moins connaissable que d'autres, ni un simple postulat exigé par la finitude de l'existence humaine. Comme tous les philosophes chrétiens, Hegel reconnaît que le Dieu de la religion a toujours précédé l'exercice philosophique. Mais, au lieu de viser ce Dieu à travers une intentionnalité non objectivante, Hegel pense Dieu en termes d'objectivation et d'aliénation.

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