Sarabande
- Nom féminin singulier
Définition
- danse et musique à trois temps du XVIIe et XVIIIe siècle
- familièrement, vacarme, agitation bruyante
"sarabande" dans l'encyclopédie
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SARABANDE, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 837 mots
Danse populaire espagnole à trois temps vifs (« folle sarabande », « sarabande endiablée »), certainement antérieure à l'ère chrétienne. Elle illustrait les rites de fécondité. C'est sans doute en raison de son caractère lascif (mimique sexuelle et thème phallique affirmés) et parce que les femmes, s'accompagnant de castagnettes et de tambour de basque, y jouent un rôle essentiel qu'elle fut interdite à Madrid en 1583.
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GAVOTTE
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 849 mots
Elle est généralement précédée d'une sarabande. Sa structure varie et obéit à des schèmes tels que : 2 + 2, 4 + 4, 4 +8 + 4, 4 + 12 mesures à 2/2. Bach en a composé dans ses Suites françaises. Rameau a écrit aussi bien des gavottes lentes (Les Paladins, Castor et Pollux) que des gavottes vives (Zoroastre, Les Fêtes d'Hébé).
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PASSEPIED, danse
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 823 mots
Dans les suites pour clavecin ou pour orchestre, chez Bach, Couperin, Telemann, le passe-pied prend place ordinairement entre la sarabande et la gigue. Mme de Sévigné a décrit plusieurs fois dans ses lettres les figures du passe-pied, et elle nous apprend que Mme de Grignan le dansait fort bien. À l'époque moderne, filessy a écrit un passe-pied.
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RIGAUDON
- Écrit par Pierre-Paul LACAS
- 952 mots
Le rigaudon fut dansé à la cour de Versailles aux xviie et xviiie siècles, et dans les divertissements des opéras ; il fit partie de la suite instrumentale, sans y avoir de place précise, pas plus que le menuet, la gavotte ou le passe-pied ; mais souvent il figure entre la sarabande et la gigue. Le rigaudon est de coupe ABA, en rondeau, ou avec trois reprises de huit mesures, la troisième (trio) ayant ordinairement un caractère opposé aux deux autres.
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DOUZE SONATES, OPUS 5 (A. Corelli)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 1 511 mots
- 1 média
Les douze sonates pour violon et continuo de cet opus 5 se partagent en six sonates d'église (sonata da chiesa) et six de chambre (sonata da camera) ; les premières sont en cinq mouvements – lent et solennel, allegro, grave, allegro, allegro final –, les secondes n'ont en général que quatre mouvements et gardent des noms de danses : prélude lent, allemande, sarabande, gigue ; la dernière sonate, La Follia, est une chaconne en forme de vingt-trois variations sur un thème alors en grande vogue.