Sassafras
- Nom masculin invariant en nombre
Définition
- en botanique, arbre d'Amérique du Nord de la famille des lauracées dont les racines sont utilisées comme condiment et les feuilles en parfumerie
"sassafras" dans l'encyclopédie
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OBALDIA RENÉ DE (1918-2022)
- Écrit par Jean-Pierre ÉNARD et Encyclopædia Universalis
- 2 409 mots
Du vent dans les branches de sassafras (1965), « western de chambre », permet à Michel Simon de faire l'un de ses derniers grands numéros d'acteur. La Baby Sitter (1972), Monsieur Klebs et Rozalie (1975), Les Bons Bourgeois (1980) et Grasse Matinée (1981) tirent davantage vers le Boulevard. Mais la grande popularité internationale d'Obaldia tient surtout à de courtes pièces, écrites pour se divertir lorsqu'il était secrétaire général du centre culturel de Royaumont et qui sont très fréquemment montées depuis leur parution : l'auteur les a rassemblées sous le titre d'Impromptus à loisir (1961).
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ESSENCES VÉGÉTALES
- Écrit par Philippe BOUCHET
- 3 662 mots
Après isolement par distillation ou entraînement à la vapeur d'eau, ou, plus rarement, par expression (zestes de citron ou d'orange) ou extraction à l'aide de solvants, on obtient des substances à forte odeur aromatique, généralement liquides, faiblement colorées, de densité inférieure à celle de l'eau (à l'exception des essences de cannelle, de girofle et de sassafras).
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SEIGNER FRANÇOISE (1928-2008)
- Écrit par Didier MÉREUZE
- 4 548 mots
En 1965, elle est la partenaire de Michel Simon lors de la création de Du vent dans les branches de Sassafras, de René de Obaldia. Deux ans plus tard, le 6 février 1967, la Comédie-Française la rappelle pour créer une pièce inédite de Marivaux : La Commère. « Je pensais n'y rester qu'un an », dira-t-elle. Elle n'en partira qu'en 1998. Directe et entière, geste énergique, verbe haut, physique généreux, sa nature impétueuse la voue naturellement, chez Molière, aux rôles de servantes (Dorine, Toinette) ou d'entremetteuse (Frosine).
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SIMON MICHEL (1895-1975)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 4 355 mots
Ses deux derniers succès sont, à la scène, Du vent dans les branches de sassafras (1965) et, au cinéma, Le Vieil Homme et l'enfant (Claude Berri, 1966).
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WILLIAMS WILLIAM CARLOS (1883-1963)
- Écrit par Laurette VÊZA
- 18 880 mots
Le poète glorifie « le redoutable symbole du sexe carnivore », célèbre les « feuilles phalliques du sassafras » et confie dans son Autobiographie : « Le sexe est au fond de tout art. » La femme le fascine, il veut connaître le secret de sa force, percer le mystère de ses réticences et de ses abandons. La tête passe par le cœur et cette navigation permet au corps d'assurer son équilibre et de combler la béance, de panser la blessure dont nous souffrons tous.