Sati
- Nom masculin singulier
Définition
- rite hindou selon lequel une veuve se faisait brûler sur le bûcher de son mari (le sati a été aboli en 1829)
"sati" dans l'encyclopédie
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SATIRIQUE DESSIN
- Écrit par Gilbert LASCAULT
- 15 947 mots
Dessin satirique, pamphlet en image, charge, humour graphique, caricature, graphisme contestataire ; des expressions relativement nombreuses et assez imprécises permettent de multiplier les distinctions, les classifications ; de prolonger les disputes sur l'appartenance de telle œuvre à l'une ou à l'autre catégorie. Le travail d'un producteur (Daumier par exemple) peut alors être mis en pièces, écartelé entre diverses « classes ».
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ROY RĀM MOHAN (1772-1833)
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 693 mots
De ce point de vue, l'importance du Brāhmo Samāj fut considérable : c'est grâce à sa propagande que l'on finit par interdire la satī et les mariages d'enfants. Des écrivains tels que Tagore ont reconnu la dette morale qu'ils avaient contractée vis-à-vis de Roy ; à la mort de celui-ci, de nombreux autres Samāj existaient en Inde.
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LE TOUR DU MONDE EN QUATRE-VINGTS JOURS (J. Verne) Fiche de lecture
- Écrit par Sylvain VENAYRE
- 4 532 mots
- 1 média
À cette occasion, il sauve d’un sati, bûcher sacrificiel, une jeune veuve indienne, mais européenne d’allure, Mrs Aouda. Après avoir embarqué sur un navire à Hong Kong, il prend à San Francisco le chemin de fer transcontinental, inauguré lui aussi en 1869. Mais une attaque de Sioux l’empêche d’être à l’heure à New York pour prendre le paquebot en direction de Liverpool.
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KĀMA
- Écrit par Charles MALAMOUD
- 22 721 mots
- 2 médias
O'Flaherty, Hindu Myths) et le Kumārasambhāva de Kālidāsa, on aboutit au schéma que voici : Satī, l'épouse du dieu Śiva, ne peut supporter la honte que lui cause le comportement méprisant de son père Dakṣa envers son époux : elle se tue en se précipitant dans les flammes. Śiva se retire dans l'Himālaya et s'absorbe dans la concentration ascétique. Près de lui, s'installe, sans qu'il s'en aperçoive, Pārvatī (« la Montagnarde »), fille de Himāvant, c'est-à-dire Himālaya personnifié.
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SAINTETÉ
- Écrit par André BAREAU, Yves CONGAR, Louis GARDET, Françoise MALLISON et Encyclopædia Universalis
- 39 201 mots
L'idéal de la satī est admiré à l'égal de l'idéal du saint : la satī possède des pouvoirs surnaturels et peut être l'objet d'un culte. Mais c'est une fidélité extrême à son dharma en ce monde qui lui confère sa sainteté. D'autre part, le renoncement a-t-il, selon L. Dumont, fait une rentrée dans le monde pour « offrir à l'homme dans le monde un choix de religions individuelles » ? Le renoncement s'est-il, par le biais de la dévotion personnelle dont il serait un développement, intériorisé en l'homme qui, détaché du seul fruit de ses actes, et non des actes eux-mêmes, selon l'enseignement de la Bhagavad-gītā, pourrait être un saṃnyāsin en esprit ? Cela fut sans doute possible à Arjuna et est encore possible à une élite intellectuelle.