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Satyre

  • Nom masculin singulier

Définition

  1. dans la mythologie grecque, divinité de la terre, être à corps humain, à cornes et à pieds de bouc
  2. homme lubrique et exhibitionniste
  3. papillon diurne aux ailes d'un brun noir

"satyre" dans l'encyclopédie

  • SATYRES & SILÈNES

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 761 mots
    • 3 médias

    L'emploi de deux noms a donné naissance à deux explications contradictoires : selon les uns, silène est le terme grec d'Asie Mineure, et satyre le terme grec autochtone, tous deux désignant la même créature mythologique ; d'après les autres, les silènes étaient mi-homme mi-cheval, tandis que les satyres étaient mi-homme mi-bouc. Ni l'une ni l'autre de ces théories ne se trouve justifiée par les exemples que nous offrent l'art et la littérature primitifs.

  • PRAXITÈLE (env. 390-env. 335 av. J.-C.)

    • Écrit par Martine Hélène FOURMONT
    • 3 237 mots
    • 3 médias

    Le Satyre verseur est vraisemblablement son œuvre la plus ancienne. Par sa matière, le bronze, sa présentation frontale et son thème même, elle demeure assez proche des réalisations de Polyclète, mais le balancement oblique des bras crée un rythme nouveau. Le Satyre au repos, dont le succès a été considérable à l'époque romaine, marque définitivement la rupture avec le premier classicisme et annonce la réalisme de l'époque hellénistique.

  • MARSYAS

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 775 mots

    Satyre qui, d'après la tradition grecque, trouva la flûte qu'Athéna avait inventée, mais qu'elle avait jetée loin d'elle parce que ses joues étaient déformées quand elle en jouait. Lorsque Marsyas fut passé maître dans l'art de cet instrument, il défia Apollon et sa lyre. Le roi de Phrygie, Midas, qu'ils avaient choisi pour juge, déclara Marsyas vainqueur ; en châtiment, Apollon fit pousser à Midas des oreilles d'âne.

  • ANTIOPE

    • Écrit par Encyclopædia Universalis
    • 1 039 mots
    • 2 médias

    D'après l'une des légendes, séduit par sa beauté, Zeus la prit de force après s'être transformé en satyre. Enceinte, elle s'enfuit pour échapper à la colère de son père et épousa Epôpeus, roi de Sicyone ; plus tard, elle fut ramenée et emprisonnée par son oncle Lycos. En revenant de Sicyone ou bien après s'être évadée de prison, Antiope accoucha d'Amphion et de Zèthos, qui furent élevés par des bergers.

  • GENTILESCHI ARTEMISIA (1593-vers 1654)

    • Écrit par Milovan STANIC
    • 6 210 mots
    • 1 média

    Il s'agit de La Nymphe Corisca et le satyre (vers 1636-1640). Dans un mouvement dynamique mais élégant, qui la guide hors du tableau, la nymphe richement vêtue tourne le dos à un lubrique satyre, assis par terre, qui tient dans une main, l'air dépité, la perruque qu'il lui a arrachée en essayant de l'attraper par les cheveux. Le sujet est tiré du Pastor fido, de Giovan Battista Guarini, la pastorale moralisatrice, qui suggère la fuite de la femme sauvant son honneur en laissant derrière elle l'ostentation de sa parure.

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