Scénaristique

"scénaristique" dans l'encyclopédie

• TENDULKAR VIJAY (1928-2008)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 526 mots

  Outre ses œuvres dramatiques, Tendulkar se consacre à l'écriture scénaristique, en marathe et en hindi. Avec Manthan (1976), il remporte ainsi le prix national du meilleur scénario. Vijay Tendulkar voit par ailleurs ses efforts littéraires récompensés en 1984 par le prix Padma Bhushan, l'une des plus hautes distinctions civiles existant en Inde. En 1998, le prix décerné par la Sangeet Natak Akademi couronne l'ensemble de sa carrière.

• TABORI GEORGE (1914-2007)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 2 270 mots

  George Tabori s'essaie alors à l'écriture scénaristique, notamment pour I Confess (1953, La Loi du silence), dirigé par Alfred Hitchcock, et pour The Journey (1959, Le Voyage). Il fréquente également Bertolt Brecht, dont il traduit les pièces, et, compose Brecht on Brecht (1960), une anthologie des œuvres de l'écrivain à destination de la scène. Tabori part vivre à Berlin-Ouest après la représentation de sa pièce The Cannibals (Les Cannibales) dans la ville en 1969.

• ZODIAC (D. Fincher)

  • Écrit par Michel CIEUTAT
  • 5 740 mots

  Si The Game, Fight Club et Panic Room n'étaient pas parvenus à égaler Seven – par défaut d'originalité scénaristique –, Zodiac, en revanche, servi par d'excellents acteurs, en particulier Jake Gyllenhaal (Graysmith), Mark Ruffalo (le policier) et Robert Downey Jr. (le journaliste du San Francisco Chronicle), non seulement y parvient, mais le surpasse.

• DHEEPAN (J. Audiard)

  • Écrit par René PRÉDAL
  • 5 626 mots

  Pourtant, tout à coup, un changement de décor a lieu : sauvés par une audacieuse ellipse scénaristique de ce déchaînement de violence, les trois héros forment enfin une vraie famille heureuse au cœur de l’accueillant milieu bourgeois d’une riche banlieue londonienne. Rêve ? Réalité ? Probable création de la subjectivité du personnage féminin, cet épilogue, noyé d’une musique fortissimo qui en souligne la dimension utopique, résonne comme une insolente caricature des happy ends les plus conventionnels.

• TÉCHINÉ ANDRÉ (1943- )

  • Écrit par Frédéric STRAUSS
  • 7 244 mots
  • 1 média

  Dès Souvenirs d'en France, tourné dans son village natal, c'est au romanesque que s'affronte André Téchiné à travers les destins croisés de ses personnages, figure nodale chez lui, tant au niveau scénaristique qu'esthétique. Le goût du romanesque est ici inséparable d'un désir de rupture : à la volonté de Téchiné d'en finir avec le naturalisme, répond dans la fiction le besoin d'échapper à l'héritage du roman familial.