Scabreux
- Adjectif masculin invariant en nombre
Définition
- qui choque la décence
- qui crée une situation embarrassante
"scabreux" dans l'encyclopédie
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LA CONFESSION IMPUDIQUE, Tanizaki Jun.ichirō Fiche de lecture
- Écrit par Anne BAYARD-SAKAI
- 5 619 mots
Le roman est donc aussi scabreux qu'immoral, d'autant plus scabreux qu'il met délibérément en lumière une sexualité que l'on dirait aujourd'hui du « troisième âge », sur laquelle il est de coutume de jeter un voile pudique. La littérature n'a guère traité le sujet, qui se prête mal, selon les canons communs, à une approche esthétisante : or Tanizaki s'en empare sans la moindre retenue, en fait l'objet d'une narration extrêmement crue, accompagnée de surcroît dans l'édition originale d'illustrations fort explicites.
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BATAILLE HENRY (1872-1922)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 3 068 mots
Toujours fondé sur des faits divers parfois scabreux, ce théâtre évoque sans doute avec fidélité l'état d'esprit de la société de l'immédiat avant-guerre : sensiblerie, scandale, mollesse et morbidité. De plus, la psychologie conventionnelle de Bataille, son lyrisme calculé, son esthétisme sentimental se font complices d'un style qui n'évite pas la vulgarité.
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GERMI PIETRO (1914-1974)
- Écrit par Gérard LEGRAND
- 3 544 mots
- 1 média
Avec Alfredo, Alfredo (1971), joué par Dustin Hoffmann et par Stefania Sandrelli, découverte dans Divorce à l'italienne, Germi retrouve les thèmes scabreux, mais aussi par moments la férocité de ses meilleurs films, parmi lesquels il faut compter Mes chers amis (Amici miei, 1975), même s'il ne put le mener à terme (le film fut achevé par Mario Monicelli).
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COLONNA FRANCESCO (1433 ou 1434-1527)
- Écrit par Michel PLAISANCE
- 3 877 mots
Mais on peut penser qu'il se trouva impliqué, à diverses reprises, dans des épisodes scabreux. D'après M. T. Casella, la nouvelle II, 4 de Bandello mettant en scène un frère Francesco amant d'une jeune femme de Venise, et qui élimine son rival, pourrait se référer à Colonna. En 1500 et, semble-t-il, jusqu'en 1512, il fut autorisé à vivre en dehors de son couvent.
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GRÉGOIRE DE TOURS saint (538?-594)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 4 135 mots
C'est sans doute au contact de la Bible qu'il a acquis son style simple et familier, ainsi que la bonhomie qui lui permet de raconter calmement des faits scabreux qu'il désapprouve. Sa franchise et sa candeur, qui n'est pas toujours involontaire, donnent à ses récits un charme et une vigueur que ni les siècles ni les abondants commentaires n'ont réussi à estomper.