Scandium
- Nom masculin singulier
Définition
- en chimie, corps métallique remarquable par sa légèreté, de symbole Sc, numéro atomique 21, masse atomique 44,956
"scandium" dans l'encyclopédie
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SCANDIUM
- Écrit par Georges KAYAS
- 1 465 mots
On sépare aisément le scandium des autres terres rares par précipitation du sulfate double de potassium et de scandium, très insoluble, ou par extraction de son thiocyanate par le diéthyl-éther. Actuellement, il est obtenu comme sous-produit de la métallurgie de l'uranium à partir de la davidite, qui contient environ 0,02 p. 100 d'oxyde de scandium.
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XÉNOTIME
- Écrit par Guy TAMAIN
- 3 330 mots
Essentiellement constitué par du phosphate d'yttrium, de formule (YPO4), le xénotime peut renfermer parfois de l'erbium et d'autres lanthanides (cérium, lanthane, scandium...) qui se substituent à l'yttrium dans la structure cristalline. Le thorium, l'uranium, le zirconium, le béryllium et le calcium peuvent se substituer à l'yttrium, mais dans une moindre proportion ; le xénotime constitue d'ailleurs une série isotopique et isomorphe avec le zircon et la thorite, et l'on trouve dans la nature des cristaux mixtes de ces trois minéraux : l'oyamalite est le mélange isomorphe du zircon et du xénotime, de formule (Zr, .
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PLUTONIUM
- Écrit par Daniel CALAIS et André CHESNÉ
- 21 352 mots
- 2 médias
Dans les stimulateurs isotopiques, la source est constituée soit d'un alliage plutonium-scandium, soit d'un oxyde appauvri en oxygène 18, enfermé dans des capsules étanches de tantale et de platine irridié. Des thermoéléments au contact de cette source de chaleur alimentent le générateur d'impulsions relié au muscle cardiaque par des électrodes de platine.
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MÉTAUX Métaux de transition
- Écrit par André CASALOT
- 11 618 mots
- 3 médias
Cette définition englobe donc tous les atomes et les ions qui possèdent une sous-couche d incomplète : 3d du scandium au cuivre, 4d de l'yttrium à l'argent et 5d du lanthane à l'or. Le remplissage progressif des sous-couches 4f et 5f conduit aux séries des « éléments de transition interne » : les lanthanides (du cérium au lutétium) et les actinides (de l'actinium au lawrencium).
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TABLEAU PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS
- Écrit par Séverine BLÉNEAU-SERDEL
- 10 754 mots
- 3 médias
Une fois trouvée, cette logique paraît évidente, même si elle résulte d’une longue réflexion ! Les découvertes du gallium (eka-aluminium) en 1875, du scandium (eka-bore) en 1879, et du germanium (eka-silicium) en 1886 convaincront les sceptiques. Notons qu’il faudra attendre 1937 pour que l’eka-manganèse, qui prendra le nom de technétium, soit séparé des produits de fission nucléaire de l’uranium.