Scarlatine

"scarlatine" dans l'encyclopédie

• SCARLATINE

  • Écrit par P. CAYEUX
  • 4 696 mots

  Au xvie siècle, Ingrassias (Naples) et Coyttar (Poitiers) décrivent pour la première fois la scarlatine et en 1685, le médecin anglais T. Sydenham individualise parfaitement la maladie sous le nom de fevris scarlatinae. Ce n'est qu'au début du xxe siècle que l'hypothèse de l'origine streptococcique de la scarlatine (H. Bergé), précédant les travaux de G.

• EXANTHÈME

  • Écrit par Didier LAVERGNE
  • 1 061 mots

  Une éruption en nappe plane accompagne la scarlatine, alors qu'un placard infiltré, en relief, à bord abrupt, signe l'érysipèle streptococcique.

• MAHLER ALMA (1879-1964)

  • Écrit par Encyclopædia Universalis
  • 1 966 mots

  Ils auront deux filles : Maria, née en 1902, meurt à l'âge de cinq ans des suites d'une scarlatine compliquée d'une diphtérie. Anna (1904-1988), élève de Giorgio Chirico à Rome, deviendra sculptrice. Après la mort du compositeur, en 1911, Alma entretient une liaison avec Oskar Kokoschka, qui la peint à de multiples reprises, notamment dans La Tempête (1914 ; Die Windsbraut).

• DABIT EUGÈNE (1898-1936)

  • Écrit par Antoine COMPAGNON
  • 2 166 mots

  , atteint de scarlatine, au cours d'un voyage qu'il effectuait en compagnie d'André Gide ; ce dernier lui dédiera d'ailleurs le livre qu'il publie peu après, Retour de l'U.R.S.S. Plusieurs livres posthumes de Dabit paraîtront encore, parmi lesquels il faut surtout retenir : Le Mal de vivre, un roman de psychologie amoureuse, et son Journal intime (1928-1936).

• SYDENHAM THOMAS (1624-1689)

  • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
  • 2 510 mots

  Plusieurs épidémies survenues à Londres, et dont il note les relations avec les conditions atmosphériques, lui permettent d'individualiser la variole, la rougeole, la scarlatine (à laquelle il donne ce nom), la coqueluche (qu'il baptise pertussis, désignation encore usitée dans de nombreux pays). Ses travaux sur les fièvres éruptives en font le plus grand épidémiologiste du xviie siècle comme le révèlent Methodus curandi febres propriis observationibus superstructa (1666), et certaines parties des Opera medica publiées après sa mort.