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Schönbergien

  • Adjectif masculin singulier

Définition

Employé comme adjectif

  1. relatif à Arnold Schönberg, compositeur autrichien (1874-1951)

Employé comme nom

  1. celui qui se revendique de la musique, des théories d'Arnold Schönberg

"schönbergien" dans l'encyclopédie

  • CHAMPAGNE CLAUDE (1891-1965)

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 7 089 mots

    Claude Champagne est confronté à un postromantisme moribond et à la fièvre de renouveau marquée par les ruptures profondes que constituent le dodécaphonisme schönbergien, la modalité de l’école française avec Debussy et Ravel, les grands bouleversements rythmiques apportés par Stravinski ou Bartók. Sa musique se ressent de cette situation : même si elle reste dans l’ensemble d’inspiration romantique, elle montre une réaction contre les développements excessifs, l’opacité de l’orchestration et la complexité des formes.

  • HINDEMITH PAUL (1895-1963)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 8 129 mots
    • 2 médias

    Ce faisant, il refuse le dodécaphonisme schönbergien. Comme Igor Stravinski ou Darius Milhaud, il sait à l'occasion superposer les contrepoints rythmiques et une polyrythmie savante et, toujours, une solide construction formelle structure l'architecture de l'œuvre. En 1937, Hindemith publie le fruit de sa recherche dans Unterweisung im Tonsatz (Leçon de composition), où il justifie sa con-ception de l'harmonie en une somme qui tente d'expliquer les relations harmoniques de tous les styles d'écriture, du Moyen Âge à nos jours.

  • HÁBA ALOIS (1893-1973)

    • Écrit par Pierre-É. BARBIER
    • 7 883 mots

    Considéré comme le « maître de l'expressionnisme bohême » dans les années 1920-1930, Hába semble avoir déçu ses partisans les plus fanatiques, qui attendaient de lui une œuvre capable de rivaliser avec l'école occidentale, essentiellement française (dans laquelle on rangeait à l'époque Martinů), et avec le sérialisme schönbergien. Ce révolutionnaire n'a cherché qu'à traduire au mieux la spontanéité de la chanson primitive et des musiques populaires jusqu'alors non notables.

  • MITROPOULOS DIMITRI (1896-1960)

    • Écrit par Alain PÂRIS
    • 8 087 mots

     » Écrite dans une langue résolument moderne, sa Sonate pour violon et piano « Ostinata » parle déjà un strict langage schönbergien dès 1925. Pour orchestre, on lui doit un poème symphonique, La Mise au tombeau du Christ (1916), une pièce intitulée Enterrement (1925) et un Concerto grosso (1928) ; pour le piano, une Sonate (1919), un triptyque, Passacaglia, Preludio e Fuga (vers 1925), et Quatre Danses de Cythère (1926) ; il a composé des mélodies ainsi que des musiques de scène pour Electre (1936) et Hippolyte (1937) d'Euripide.

  • STOCKHAUSEN KARLHEINZ (1928-2007)

    • Écrit par Claude SAMUEL
    • 15 769 mots
    • 1 média

    En vérité, si des créateurs comme Stockhausen et Boulez ont ressenti la nécessité de la forme ouverte, et si tant de compositeurs ont ensuite emboîté le pas, c'est en une réaction évidente contre l'abstraction desséchante d'un enseignement post-schönbergien poussé dans ses extrêmes conséquences. On peut dire qu'en 1957 un des chapitres de la musique sérielle est clos.

Recherche alphabétique

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