Scolie
- Nom singulier invariant en genre
Définition
- dans l'Antiquité, remarque critique faite sur un texte
Synonyme
- scholie
"scolie" dans l'encyclopédie
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DÉSIR, philosophie
- Écrit par Jean GREISCH
- 7 474 mots
9, scolie). Indépendamment de la question de la différence entre « besoin » et « désir » (respectivement Bedürfnis et Begierde en allemand), qui joue un rôle central dans bien des anthropologies contemporaines, philosophiques ou psychanalytiques, on ne saurait oublier la manière dont G. W. F. Hegel, dans la Phénoménologie de l'esprit (1807), fait du désir le premier moteur de la lutte pour la reconnaissance.
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DÉSIR (notions de base)
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 17 009 mots
] Nous ne désirons aucune chose parce que nous la jugeons bonne ; mais au contraire, nous jugeons qu’une chose est bonne parce que nous nous efforçons vers elle, la voulons, appétons et désirons » (Éthique, livre III, Proposition IX, scolie). On assiste donc, chez Spinoza comme chez Hobbes, à une réhabilitation du désir absolument révolutionnaire. Si ces philosophes restent lucides sur les « mauvais désirs », ceux qui nous emprisonnent, ceux que nos contemporains appellent « addictions », ils refuseront de louer inconditionnellement l’éradication des désirs, convaincus qu’ils constituent une part irremplaçable de nous-mêmes.
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BONHEUR
- Écrit par André COMTE-SPONVILLE
- 43 336 mots
En tant qu'il est conçu dans le temps, le bonheur est changement, et l'on nous dit « heureux ou malheureux suivant que nous changeons en mieux ou en pire » (Éthique, V, 39, scolie). Cela suppose naturellement une comparaison entre deux moments successifs et, par là, l'espérance et la crainte. Être heureux, dans le temps, c'est toujours espérer l'être ou craindre de ne l'être plus, et c'est pourquoi le bonheur n'est jamais parfait (on espère toujours l'augmenter, on craint toujours de le perdre.
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INFINI, mathématiques
- Écrit par Jean Toussaint DESANTI
- 57 041 mots
Le premier scolie du livre X des Éléments d'Euclide, en même temps qu'il expose le contenu de la découverte, commente en ces termes la légende selon laquelle celui qui le premier avait divulgué l'irrationalité de 2 aurait péri noyé dans un naufrage : « Les auteurs de la légende ont voulu parler par allégorie. Ils ont voulu dire que tout ce qui est irrationnel et privé de forme doit demeurer caché.