Scotisme
- Nom masculin singulier
Définition
- en philosophie, théorie de Duns Scot
"scotisme" dans l'encyclopédie
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GANSFORT WESSEL (1419 env.-1489)
- Écrit par Jean-Robert ARMOGATHE
- 1 544 mots
Mais le scotisme qu'il a contracté auprès des maîtres parisiens se manifeste aussi chez Gansfort, dans des propositions très éloignées du luthéranisme : le salut s'opère en nous, mais avec nous ; Gansfort admet la justification par l'amour dérivant de la foi et ignore la certitude du salut. L'âme du Christ, enfin, fut assumée par le Verbe par pur amour, afin d'achever dans la création l'œuvre de Dieu.
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DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC et Encyclopædia Universalis
- 34 226 mots
Une des clefs du scotisme est sa réaction contre le primat de l'intellect, lié à une certaine lecture d'Aristote.Plus proche d'Avicenne (980-1037) que d'Averroès (1126-1198), Duns Scot développe une métaphysique des essences. Sans faire de l'acte d'exister un accident, il se garde – danger mortel à ses yeux pour la théologie comme pour la philosophie – de concevoir le monde à la manière d'une conséquence découlant d'un principe.
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OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)
- Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
- 36 723 mots
- 1 média
Du Commentaire des Sentences aux gloses sur la Physique et la Métaphysique, des Quodlibets à la Somme de logique, on voit partout à l'œuvre deux principes : l'un qu'on a déjà signalé et qui vient du scotisme – le thème de la « puissance absolue », limitée par la seule règle de la non-contradiction –, l'autre, qui fonde au contraire la critique des subtilités chères au docteur écossais : le fameux « rasoir » excluant toute « pluralité de raisons » que n'imposent ni l'expérience ni l'Écriture.
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THOMISME
- Écrit par Édouard-Henri WÉBER
- 28 728 mots
- 1 média
Le thomisme traditionnel Le thomisme traditionnel n'est qu'un courant minoritaire dans la tradition scolastique, à côté du scotisme et du nominalisme. En symbiose avec eux et avec leur conservatisme, il s'écarte souvent de la pensée de Thomas d'Aquin. On peut distinguer dans son histoire trois périodes : du xiiie siècle à la Réforme ; de la Réforme au xixe siècle ; à partir du xixe siècle.
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ZWINGLI ULRICH (1484-1531)
- Écrit par Jacques Vincent POLLET
- 39 565 mots
- 1 média
Les divergences entre eux tiennent d'ailleurs moins à l'interprétation littérale ou figurée des paroles de l'Institution qu'à des présupposés métaphysiques différents (scotisme ou occamisme). Le système de Zwingli s'est développé en réaction contre divers mouvements concurrents, qui chacun à sa manière tendaient à s'affirmer : catholicisme conservateur ou réformiste, luthéranisme, anabaptisme ; il y a de ce fait dans son orientation quelque chose d'imprévisible.