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Scotiste

  • Nom singulier invariant en genre

Définition

Employé comme adjectif

  1. en philosophie, relatif au scotisme

Employé comme nom

  1. en philosophie, philosophe qui partage les idées de Duns Scot

"scotiste" dans l'encyclopédie

  • DUNS SCOT JEAN (1266 env.-1308)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Encyclopædia Universalis
    • 34 226 mots

    Éthique, sociologie et politique On s'est parfois mépris sur la morale scotiste en confondant certaines thèses du Docteur subtil avec les paradoxes « dialectiques » que les ockhamistes, un peu plus tard, fonderont sur la même distinction entre ce qui appartient à la « puissance absolue » de Dieu et ce qui relève seulement de sa « puissance ordonnée ».

  • JEAN DE RIPA (XIVe s.)

    • Écrit par Francis RUELLO
    • 7 950 mots

    En 1930, Hermann Schwamm étudia sa conception de la prescience divine et tenta de le situer dans l'école scotiste. André Combes, en 1940, se demanda si la théologie de la béatitude de Ripa fut réellement condamnée ou si elle fut seulement visée par la rétractation imposée, en 1362, à Louis de Padoue. Ainsi fut confirmée l'opinion d'Erhle selon laquelle Jean de Ripa fut l'un des théologiens les plus importants du xive siècle.

  • ZWINGLI ULRICH (1484-1531)

    • Écrit par Jacques Vincent POLLET
    • 39 565 mots
    • 1 média

    On a même relevé dans la mariologie de Zwingli, assez modérée, des traces d'influence scotiste. L'effort de simplification se poursuit dans le domaine du culte défini comme culte « en esprit et en vérité » ; d'où la critique du sacramentalisme, qui associe l'intelligible et le sensible, et des cérémonies accessoires, dont certaines, tel le culte des saints, semblent attribuer à la créature ce qui n'appartient qu'à Dieu.

  • OCKHAM GUILLAUME D' (1287 env.-1347)

    • Écrit par Maurice de GANDILLAC et Jeannine QUILLET
    • 36 723 mots
    • 1 média

    Dans son Commentaire des Sentences, Ockham reprend sans doute la définition scotiste de la théologie comme « science pratique » (ou, du moins, comme « habitus pratique quasi scientifique ») ; mais, lorsqu'il évoque (dans un texte qui semble n'avoir pas été compris par les censeurs d'Avignon) le cas limite d'une connaissance intuitive accordée ici-bas à un homme par la puissance absolue de Dieu et portant sur la déité même, il note que ce « concept absolu et univoque » non seulement exclurait tout savoir des actes contingents du Créateur, tels que la prédestination, l'incarnation ou la résurrection, mais ne permettrait, en aucun cas, de constituer un ensemble de « propositions nécessaires, capables de devenir évidentes par discours syllogistiques ».

  • MODALITÉS, logique

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 41 644 mots
    • 1 média

    Quand Leibniz reviendra au paradigme scotiste d'un domaine des possibles indépendant et préexistant à la volonté divine, il rejettera le principe de plénitude et la conception temporelle des modalités pour les nécessités métaphysiques, qu'il distinguera des nécessités physiques, et de la nécessité « morale » par laquelle Dieu, choisissant d'actualiser le meilleur des mondes possibles, permet à notre monde d'échapper selon lui au nécessitarisme universel (voir Hintikka, in Knuuttila, 1981 et in Knuuttila, 1988).

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