Scotome
- Nom masculin singulier
Définition
- en médecine, perte de champ visuel due à l'absence de perception dans une zone localisée de la rétine
"scotome" dans l'encyclopédie
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ŒIL HUMAIN
- Écrit par Jean-Antoine BERNARD et Guy OFFRET
- 61 205 mots
- 13 médias
Il s'agit de ce qu'on appelle un scotome négatif : pour le mettre en évidence, il faut soit des artifices de lecture (notamment l'expérience de Mariotte), soit une étude systématique du champ visuel. Mécanisme de la photosensibilité Les phénomènes chimiques de la vision expliquent comment les photons de la lumière déterminent l'émission des influx nerveux optiques, dans la mesure, bien entendu, où le rayonnement oscillatoire électromagnétique correspondant a une longueur d'onde comprise entre 400 μm (bleu) et 700 μm (rouge).
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OREILLE HUMAINE
- Écrit par Marcel AUBRY, Bernard MEYER et Michel NEVEU
- 32 853 mots
- 5 médias
Le sujet ressent un sifflement et constate un déficit de l'audition, souvent limité à la fréquence de 4 000 Hz : scotome auditif caractéristique. Ils peuvent également être la conséquence de bruits répétés, généralement d'origine professionnelle, d'une intensité d'au moins 90 dB. Il faut tenir compte de la durée d'exposition et de la sensibilité propre de la cochlée.
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SONS Bruit
- Écrit par Pierre BUGARD, Claude CARLES, Gérard MANGIANTE et Encyclopædia Universalis
- 49 139 mots
- 6 médias
– Au stade moyen, le scotome en « V » dépasse 40 dB et s'élargit vers les sons aigus et graves, empiétant sur la zone de la conversation où le déficit peut atteindre 35 dB, ce qui correspond déjà à une gêne importante. – Le stade grave consiste en une surdité manifeste avec abaissement du seuil jusqu'à 80 dB pour les sons aigus et plus de 35 dB pour la conversation.
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NEUROLOGIE
- Écrit par Raymond HOUDART, Hubert MAMO, Jean MÉTELLUS et Encyclopædia Universalis
- 166 418 mots
- 8 médias
Entré dans la langue française aux environs de 1690 sous la forme, aujourd'hui caduque, de « névrologie », le terme de neurologie, utilisé à partir de 1732 pour désigner la branche de la médecine qui étudie l'anatomie, la physiologie et la pathologie du système nerveux – et principalement du cerveau –, reçut sa consécration officielle de Jean Martin Charcot lorsqu'il fonda en 1880 les Archives de neurologie.