Scotopique
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- en médecine, se dit de la vision avec faible luminosité, vision nocturne
Synonyme
- scioptique
"scotopique" dans l'encyclopédie
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VISION Neurophysiologie visuelle
- Écrit par Jean BULLIER
- 53 416 mots
- 4 médias
C'est pourquoi il est impossible de faire des travaux de précision en vision scotopique. Les bâtonnets font synapse sur un type spécifique de cellule bipolaire avec une synapse invaginée inhibitrice, ce qui lui confère une réponse de type on. Cette cellule bipolaire bâtonnet contacte les cellules ganglionnaires par l'intermédiaire d'une cellule amacrine de type A2 qui forme des synapses excitatrices avec les cellules ganglionnaires alpha de type on et des synapses inhibitrices avec les cellules ganglionnaires alpha de type off.
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ŒIL HUMAIN
- Écrit par Jean-Antoine BERNARD et Guy OFFRET
- 61 205 mots
- 13 médias
Les ondes a et b1 appartiennent au système photopique (cônes) et sont donc diminuées après éblouissement prolongé ou au cours de certaines maladies ; l'onde b2 appartient au système scotopique (bâtonnets) et n'apparaît franchement qu'après adaptation à l'obscurité. L'ensemble de ces accidents dure environ 200 ms. Pathologie On classera les maladies de l'œil selon le lieu qu'elles atteignent : paupières, appareil lacrymal, conjonctive, cornée, sclère, uvée, rétine, cristallin, vitré, humeur aqueuse, orbite, voies optiques, musculature extrinsèque.
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VISION Photoréception rétinienne
- Écrit par Yves GALIFRET
- 32 542 mots
- 14 médias
Seul le premier sommet (α) concerne directement la fonction visuelle, et, après correction pour la transmission par les milieux oculaires, cette partie de la courbe est superposable à la courbe de visibilité scotopique, courbe de sensibilité spectrale des animaux à rhodopsine, adaptés à l'obscurité. Pour la majorité des espèces, le maximum d'absorption, et donc de sensibilité, se situe dans une marge qui va de 492 à 502 nanomètres.
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PHOTOMÉTRIE
- Écrit par Michel CAGNET et Pierre FLEURY
- 45 232 mots
- 21 médias
Quand l'œil est adapté à la vision nocturne (dite scotopique), il perçoit moins bien les détails et les couleurs, mais mieux (par ses régions extrafovéales) les faibles luminances. Cette adaptation s'accompagne d'un accroissement relatif de sensibilité au bleu par rapport au rouge (phénomène de Purkinje) qui amène au voisinage de 510 nm la longueur d'onde du maximum d'efficacité (cf.
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VISION Optique oculaire et optométrie
- Écrit par Pierre DENIEUL, Pierre FLEURY et Françoise VIÉNOT
- 48 457 mots
- 20 médias
» Le passage de la vision diurne (dite photopique) à la vision nocturne (dite scotopique) intervient quand les luminances descendent au-dessous de quelques dixièmes ou centièmes de candela par mètre carré. Une complication tient à ce que l'accroissement de sensibilité aux faibles éclairements ne s'acquiert que progressivement : si, après avoir séjourné dans un lieu ensoleillé, on pénètre dans une pièce sombre, ce n'est pas instantanément que l'on voit au mieux les objets qui s'y trouvent.