Scribouillard
- Nom masculin singulier
Définition
- péjorativement, employé aux écritures
"scribouillard" dans l'encyclopédie
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LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD, Mario Vargas Llosa Fiche de lecture
- Écrit par Philippe DULAC
- 7 810 mots
- 1 média
Récits imbriqués Qu'est-ce que La Tante Julia et le scribouillard ? C'est, comme l'on dit, une histoire « bien ficelée ». Ou plutôt des histoires, autonomes, alternées, mais qui, dans leur imbrication et leur contiguïté, en viennent peu à peu à s'apparenter dans un commun rapport de sens. En fait, deux grands récits de base jalonnent l'ouvrage : un récit continu, d'une part, qui retrace, au travers des travestissements romanesques qui s'imposent, l'adolescence de Vargas Llosa lui-même, alias « Varguitas » ; d'autre part, un récit entrecoupé, indirect, en creux, qui ne fait que reproduire certains épisodes des feuilletons que Pedro Camacho, scribouillard hurluberlu et mégalomane, écrit et met en ondes pour la radio de Lima où Varguitas, jeune étudiant en droit, glane péniblement quelque argent de poche.
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LIMA
- Écrit par Jean-Paul DELER et DAVID J. ROBINSON
- 7 931 mots
- 2 médias
Depuis le milieu du xxe siècle, l'écrivain Mario Vargas Llosa prend Lima pour décor dans ses romans (La Ciudad y los perros [La Ville et les chiens], 1963 ; La tía Julia y el escribidor [La Tante Julia et le scribouillard], 1977). Des auteurs plus récents choissent également Lima comme toile de fond (Julio Ramón Ribeyro ; Jaime Bayly, Yo amo a mi mami, 1999).
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EASTWOOD CLINT (1930- )
- Écrit par Joël MAGNY
- 20 305 mots
- 3 médias
Moins conceptuel, Unforgiven (Impitoyable, 1992) accomplit pour le western ce que Cervantès fit autrefois pour le roman de chevalerie avec Don Quichotte, en vidant le genre de sa substance : ni références historiques, ni virilité triomphante ici mais, dans des paysages torturés, autour d’un héros revenant et revenu de tout, un shérif sadique et incompétent, un tueur myope et un scribouillard confondant réalité et légende.
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VARGAS LLOSA MARIO (1936- )
- Écrit par Bernard SESÉ et Encyclopædia Universalis
- 21 773 mots
- 1 média
La Tía Julia y el escribidor (1977, La Tante Julia et le Scribouillard) est à la fois le récit d'une éducation sentimentale et une évocation de Lima dans les années 1950. Ici le romancier – sous le nom de Marito ou de Varguitas – se met directement en scène : son adolescence, son entourage familial, ses études de droit, ses ambitions littéraires, son expérience du journalisme fournissent la matière d'une narration à la fois truculente et attendrie où apparaît, au premier plan, un étrange personnage, Pedro Camacho, auteur et interprète de feuilletons radiophoniques romanesques et grotesques.
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AMÉRIQUE LATINE Littérature hispano-américaine
- Écrit par Albert BENSOUSSAN, Michel BERVEILLER, François DELPRAT et Jean-Marie SAINT-LU
- 93 290 mots
- 7 médias
Il découvre l'humour avec Pantaleón y las visitadoras (1973, Pantaléon et les visiteuses) et, dans La tía Julia y el escribidor (1977, La Tante Julia et le Scribouillard), il réfléchit à la lumière de Flaubert qu'il admire – il lui consacre son essai La Orgía perpetua (1975, L'Orgie perpétuelle) –, au mécanisme de la création, qu'il reprend au théâtre dans sa pièce La señorita de Tacna (1981, La Demoiselle de Tacna), avant de donner la somptueuse fresque populaire de la révolte brésilienne de Canudos, qui eut lieu en 1897, dans La guerra del fin del mundo (1981, La Guerre de la fin du monde).