Sebkha
- Nom féminin singulier
Définition
- (mot arabe) lac salé temporaire en Afrique du Nord
"sebkha" dans l'encyclopédie
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CHOTT
- Écrit par Guy POURSIN
- 239 mots
En Afrique du Nord, bordure de la sebkha recouverte de végétation halophile. On a très longtemps confondu la bordure (chott) et la dépression à proprement parler (sebkha) ; cette confusion de termes est actuellement en voie de disparition.
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TUNIS
- Écrit par Hend BEN OTHMAN et Sinda HAOUÈS-JOUVE
- 6 324 mots
- 2 médias
Les zones humides – sebkha Sijoumi et celle de l’Ariana –, jadis périphériques et désormais enserrées dans la ville, attisent la convoitise des acteurs urbains, formels et informels, et mobilisent les associations environnementales. Dans ce contexte, la gouvernance urbaine reste à interroger, à la fois comme manifestation et facteur explicatif de ces crises multiples.
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SALINES ROCHES
- Écrit par André JAUZEIN et Jean-Pierre PERTHUISOT
- 17 224 mots
- 6 médias
En fait, ces modèles actuels sont rares : sebkha côtières satellites du golfe Persique ou des côtes sud-orientales de la Méditerranée (sebkha el Melah de Zarzis en Tunisie), lagunes de la Californie mexicaine, Bocana de Virrila au Pérou, côtes de l'Australie. Les grands gisements fossiles ne peuvent s'expliquer que par la dominance des apports d'eaux marines : seule l'étude paléogéographique de ces bassins permet d'imaginer les modèles théoriques de genèse.
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HALOPHYTES
- Écrit par Paul BINET
- 14 673 mots
Enfin à l'intérieur des terres, au bord des lacs et sources salés, dans les zones désertiques où l'évaporation est plus importante que le lessivage (solontchak de l'Asie, chott et sebkha sahariens, salt-pans australiens) s'observent des ensembles très variés liés au climat, à la diversité des sols (argileux, sableux, rocailleux) et à la nature des sels présents dans ces sols (chlorures, sulfates, carbonates).
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OMAN
- Écrit par Brigitte DUMORTIER
- 20 288 mots
- 7 médias
Ces deux ensembles montagneux situés à chaque extrémité du pays sont séparés par d'immenses hamadas bordées à l'est par l'erg des Wahiba, à l'ouest par les dunes du Roub al-Khali – le « Quart vide » – et la dépression saline (sebkha) de Oum Samim (« mère des poisons »). Le long du golfe d'Oman, entre la montagne – dont on nomme Dahina (« dos ») le piémont intérieur – et la mer, la plaine de la Batinah (« ventre ») s'étire de Shinas, à la frontière des Émirats, à Sib, aux abords de Mascate, avant de céder la place à des falaises jusqu'à Ras el Haad.