Sectatrice
- Nom féminin singulier
Définition
- partisane d'une doctrine, d'une philosophie (les sectateurs d'Aristote)
- (vieilli) membre d'une secte
"sectatrice" dans l'encyclopédie
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SECTES
- Écrit par Louis HOURMANT et Jean SÉGUY
- 52 288 mots
- 2 médias
Les termes Église, confession, dénomination, secte appartiennent au langage ecclésiastique et théologique. En tant que tels, ils sont chargés de normativité.D'abord utilisé de façon uniquement et sommairement péjorative et sans contenu précis dans le domaine religieux, le vocable « secte » a été souvent employé pour désigner soit un petit groupe qui a fait sécession d'un plus grand (l'étymologie supposée étant ici secare, « couper »), soit l'ensemble des disciples d'un maître hérétique (sequi, secutus, « suivre »).
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ASSASSINS, secte
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 2 598 mots
Membres d'une secte musulmane, célèbre par la manière dont elle se faisait un devoir sacré de mettre à mort les ennemis de la Vérité. Les assassins recherchaient, croit-on, l'extase dans la drogue, ce pourquoi on les appelle en arabe ḥashshāshīn ou ḥashīshiyya, nom qui est communément rapporté au mot ḥashīsh : herbe séchée, hachisch. Les assassins étaient une branche iranienne des ismā‘īliens qui s'était séparée des Fāṭimides d'Égypte en refusant leur allégeance à Musta‘lī, fils cadet du calife Mustanṣir bi'llah, à qui son père avait transféré l'investiture de l'imāmat en la retirant à l'aîné Niẓār.
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SECTES ET CATHOLICISME
- Écrit par Jean-François MAYER
- 12 201 mots
« Le propre de l'hérésie est le changement ; la foi dans la religion catholique est immuable », écrit V. de Perrodil dans sa Préface aux Mémoires pour servir à l'histoire des égarements de l'esprit humain par rapport à la religion chrétienne de Pluquet, publiés à Paris en 1845 sous le titre de Dictionnaire des hérésies, des erreurs et des schismes. Ainsi se trouve proposée l'image d'un catholicisme qui a pour lui l'éternité et traverse l'histoire d'une marche toujours égale, au milieu des erreurs plus ou moins éphémères suscitées par les passions humaines, « erreurs changeantes, variables, s'éteignant et renaissant de siècle en siècle, d'année en année, de jour en jour ».
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APOSTOLIQUES SECTE DES (XIIIe s.)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 6 125 mots
Épiphane signale sous le nom d'apostoliques ou apotactiques une secte manichéenne du ive et du ve siècle qui professe le refus du mariage, la continence et le détachement des biens matériels. Le terme « apostolique » reparaîtra au xiie siècle pour désigner les premiers cathares exécutés à Cologne et dans la région de Soissons (1114). Mais c'est aux xiiie et xive siècles que l'appellation prend une valeur particulière en s'appliquant à un mouvement populaire marqué par l'idéal de la pauvreté volontaire, l'ascétisme et des espérances millénaristes qui prendront, avec Dolcino de Novare, un tour insurrectionnel.
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ÉGLISE ET SECTE, notion d'
- Écrit par Louis HOURMANT
- 7 430 mots
Église et secte, dans l'acception classique de ces termes, constituent deux modes opposés d'organisation des groupements religieux qui renvoient eux-mêmes à deux attitudes tranchées face à la manière d'envisager et de viser la quête du salut : une première attitude, constitutive des groupements religieux de type sectaire, privilégie la dimension d'intensité de la vie religieuse et exige du croyant qu'il affirme sa foi en rupture avec sa vie passée (conversion intérieure) ; la seconde attitude, qui est à la racine de groupes religieux organisés en Églises, met en avant la dimension de l'universalité par rapport à celle de l'intensité et accepte la coexistence, au sein d'un même corps religieux, de croyants tièdes à côté d'autres fortement convaincus et militants.