Secte
- Nom féminin singulier
Définition
- groupe de personnes vivant (souvent en communauté) sous l'influence d'un guide spirituel
- ensemble de personnes professant les mêmes opinions religieuses, philosophiques, etc.
- groupe de personnes étroitement attachées à une doctrine
"secte" dans l'encyclopédie
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ÉGLISE ET SECTE, notion d'
- Écrit par Louis HOURMANT
- 7 430 mots
Ils correspondent, plus que les non-conformismes de terrain chrétien évoqués plus haut, à ce que le grand public qualifie – dans un sens généralement controversé – de « secte ». Cela amène à penser que l'opposition entre l'Église et la secte ne prend véritablement tout son sens qu'à l'intérieur des mouvements se réclamant du christianisme.
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ESSÉNIENS, SECTE JUIVE
- Écrit par Francis SCHMIDT
- 970 mots
Inconnus de la Bible et des écrits talmudiques, les esséniens sont décrits par Flavius Josèphe – avec les pharisiens, les sadducéens et les différents mouvements zélotes – comme l'un des quatre groupes composant le judaïsme de la fin de la période du second Temple. Vivant en communautés fortement hiérarchisées (les unes pratiquant le célibat, les autres admettant le mariage), mettant leurs biens en commun, préoccupés de pureté rituelle, les esséniens ont rompu vers 150 avant notre ère avec le Temple de Jérusalem.
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ASSASSINS, secte
- Écrit par Roger ARNALDEZ
- 2 598 mots
En 1256, Alamūt fut pris et démantelé par les Mongols, mais l'esprit de la secte survécut.
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APOSTOLIQUES SECTE DES (XIIIe s.)
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 6 125 mots
La secte atteint bientôt trois cents membres, auxquels s'ajoute une communauté de sœurs apostoliques, et essaime dans l'Europe entière. Plusieurs raisons expliquent le succès des ségarellistes. Le franciscanisme, qui avait repris à son compte, en le ramenant dans le giron de l'Église, l'exemple de l'évangélisme vaudois, condamné comme hérésie et durement réprimé, s'éloigne de plus en plus des préceptes de son fondateur.
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DGE-LUGS-PA ou SECTE DES BONNETS JAUNES
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 810 mots
École bouddhiste dominante au Tibet depuis le xviie siècle, la tradition des dGe-lugs-pa (« modèle de vertu » en tibétain), surnommé secte des Bonnets jaunes, est la secte dont sont issus le dalaï-lama et le panchen-lama. L'appellation de Bonnets jaunes vient des coiffes jaunes portées par les dGe-lugs-pa pour se distinguer des Karma-pa, coiffés de bonnets rouges.