Seigneurial
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en histoire, sous la féodalité, qui appartient à un seigneur, un propriétaire féodal
- digne d'un seigneur
"seigneurial" dans l'encyclopédie
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DOMAINE SEIGNEURIAL
- Écrit par Françoise MOYEN
- 3 647 mots
En Angleterre, pendant la même période, le domaine seigneurial ne connaît pas une pareille extension de l'autorité du maître sur les paysans : le pouvoir royal établi par les Normands y étant fort et, très tôt, centralisateur, le « mannor » (domaine seigneurial) est toujours resté étroitement lié à un certain type d'exploitation de la propriété foncière.
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JUSTICE SEIGNEURIALE
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 4 081 mots
La justice seigneuriale proprement dite apparaît avec la seigneurie banale à la fin du xe siècle. Elle dérive de la justice publique franque et de la délégation aux comtes, à l'époque carolingienne, de pouvoirs judiciaires étendus. Elle constitue au Moyen Âge la prérogative politique par excellence, fondement et instrument du pouvoir des seigneurs.
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CHŌSHŪ
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 3 409 mots
Cette fois-là, la guerre civile n'eut pas lieu, grâce à l'entremise de Saigō Takamori, et le gouvernement seigneurial se soumit. Mais une équipe de jeunes officiers se souleva, au début de 1865. Désormais déclaré « fief rebelle » par la cour impériale, Chōshū allait rester politiquement isolé pendant trois ans. D'une part, les officiers qui prirent le pouvoir dans le gouvernement seigneurial abandonnèrent l'attitude xénophobe et, d'autre part, ils se préparèrent à la guerre civile contre le bakufu.
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COUTURE ou CONDAMINE
- Écrit par Françoise MOYEN
- 571 mots
Avec son synonyme « condamine », le mot « couture » se retrouve fréquemment dans la toponymie ; il désignait au Moyen Âge, parmi toutes les terres de la villa ou du domaine seigneurial, celles qui étaient mises en « culture » directement par le seigneur ou ses régisseurs. Elles contrastaient généralement par leur étendue et leur regroupement avec les tenures paysannes morcelées.
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IWASAKI YATARŌ (1834-1885)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 1 281 mots
Fils d'un rōnin de Tosa, Iwasaki Yatarō fut chargé dès avant Meiji, par le gouvernement seigneurial, de développer le commerce de son fief, à Nagasaki et à Ōsaka. En 1871, il hérita des biens seigneuriaux de son fief déposés à Ōsaka, et avec ce capital il fonda une maison commerciale qui s'appela d'abord Tsukumo, puis Mitsubishi. Cette affaire se développa surtout dans le domaine des transports maritimes.