Seigneuriaux
- Adjectif masculin pluriel
Définition
- en histoire, sous la féodalité, qui appartiennent à un seigneur féodal
- qui sont dignes d'un seigneur
"seigneuriaux" dans l'encyclopédie
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DOMAINE SEIGNEURIAL
- Écrit par Françoise MOYEN
- 3 647 mots
Finalement, seuls les droits seigneuriaux, particulièrement la fiscalité, rappellent la « propriété éminente » du seigneur sur la totalité de son domaine. De plus, ces droits sont souvent attaqués du xive au xviiie siècle par une monarchie avide de contrôler ses sujets, et qui s'en prend à la haute justice et aux péages seigneuriaux. Enfin, les paysans sont prompts à considérer comme définitive la moindre négligence dans les perceptions.
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JUSTICE SEIGNEURIALE
- Écrit par Frédéric BLUCHE
- 4 081 mots
La justice seigneuriale proprement dite apparaît avec la seigneurie banale à la fin du xe siècle. Elle dérive de la justice publique franque et de la délégation aux comtes, à l'époque carolingienne, de pouvoirs judiciaires étendus. Elle constitue au Moyen Âge la prérogative politique par excellence, fondement et instrument du pouvoir des seigneurs.
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PAPIER TIMBRÉ RÉVOLTE DU (1675)
- Écrit par Louis TRENARD
- 2 374 mots
En Bretagne, les officiers seigneuriaux (sénéchal, notaire, sergent, procureur fiscal) jouaient le rôle d'hommes d'affaires du seigneur ; rémunérés par vacations, ils se montraient tracassiers. Les seigneurs eux-mêmes résidaient sur leurs terres dont la gestion était confiée à un intendant ou à des fermiers. Généralement pauvres, ils exigeaient rigoureusement leurs droits.
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IWASAKI YATARŌ (1834-1885)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 1 281 mots
Fils d'un rōnin de Tosa, Iwasaki Yatarō fut chargé dès avant Meiji, par le gouvernement seigneurial, de développer le commerce de son fief, à Nagasaki et à Ōsaka. En 1871, il hérita des biens seigneuriaux de son fief déposés à Ōsaka, et avec ce capital il fonda une maison commerciale qui s'appela d'abord Tsukumo, puis Mitsubishi. Cette affaire se développa surtout dans le domaine des transports maritimes.
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MIZUNO TADAKUNI (1794-1851)
- Écrit par Paul AKAMATSU
- 4 507 mots
Karatsu était un fief riche, dont les revenus seigneuriaux atteignaient peut-être le triple ou le quadruple de la valeur déclarée ; cependant, son titulaire qui assumait une part importante de la garde de Nagasaki ne pouvait prétendre occuper les postes élevés du gouvernement shōgunal. Ambitieux, Tadakuni, devenu lui-même daimyō à dix-huit ans, demanda le transfert de son fief, préférant la promotion à la rémunération.