Semblablement
- Adverbe
Définition
- d'une manière semblable, identique
"semblablement" dans l'encyclopédie
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BUNTING BASIL (1900-1990)
- Écrit par Jacques DARRAS
- 2 145 mots
Semblablement, beaucoup de rudesse apparente cache une intense chaleur intime dans la poésie de Basil Bunting. Proche des objectivistes américains dont il fut l'ami et le collaborateur, s'alimentant aux sources de la littérature la plus ancienne, romaine, grecque, celtique ou persane, Basil Bunting écrit une langue drue, scandée jusqu'au martèlement, qui le place dans la grande tradition de Hopkins et de Dylan Thomas.
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BERGMAN HJALMAR (1883-1931)
- Écrit par Régis BOYER
- 2 519 mots
Les Markurell (1919) peignent semblablement l'échec et le meurtre « spirituel » d'un inadapté. En revanche, Madame Ingeborg, directrice (1924) montre comment le fort peut écraser le faible simplement par intrusion dans les psychismes mal armés. On peut tenir, en un sens, cette œuvre multiple et jamais ennuyeuse pour exemplaire. Elle est une continuelle projection du moi de l'auteur : comme ses créatures, mal adapté, cruellement conscient de la méchanceté du destin et des hommes, comme elles, appâté par l'idéal et le rêve mais s'en défendant par un humour grinçant ou une ironie dure, et tâchant vaille que vaille à combler l'écart par une compassion, une tendresse pour la créature humaine qui ne laissent pas de préfigurer Camus quand elles ne renvoient pas au fameux leitmotiv du Songe de Strindberg : « Que les hommes sont à plaindre ! »
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ACTE, philosophie
- Écrit par Paul GILBERT
- 7 048 mots
La phénoménologie contemporaine insiste semblablement sur un acte originaire, sur un apparaître qui se livre ou se « donne » dans l'apparence (Jean-Luc Marion). Les apparences ne sont pas en soi trompeuses ; ce qui est, est en apparaissant ; mais l'apparence n'est pas l'achèvement de l'apparaître, d'un verbe où nous énonçons le mouvement ou le travail originaire.
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MOT D'ESPRIT, littérature
- Écrit par Véronique KLAUBER
- 2 864 mots
Semblablement, l'humour serait la contribution apportée au comique par l'intermédiaire du surmoi » (Freud).
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CHANTS, Giacomo Leopardi Fiche de lecture
- Écrit par Bernard SIMEONE
- 4 372 mots
L'homme, soutient Leopardi, espère du chant qu'il le « console » ou le « recrée » : « Dans mon enfance, quand la fête qu'on espère/ Avec tant de désir s'était évanouie,/ Moi, plein de douleur, les yeux ouverts,/ J'oppressais ma couche, et dans la nuit tardive,/ Un chant qu'on entendait par les chemins/ Mourir en se perdant peu à peu/ Déjà semblablement serrait mon cœur » (« Le Soir du jour de fête »).