Semblance
- Nom féminin singulier
Définition
- (vieilli) res semblance
"semblance" dans l'encyclopédie
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LANCELOT-GRAAL
- Écrit par Emmanuèle BAUMGARTNER
- 5 885 mots
- 1 média
Annonçant La Quête, comme l'Ancien Testament annonce le Nouveau, clôturant en amont le cycle achevé par La Mort du roi Arthur, L'Histoire finalise définitivement le parcours du Graal, relique de papier grâce à laquelle tout écrivain du Graal peut recréer un univers fictionnel à la semblance du monde réel.
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PERCEVAL OU LE CONTE DU GRAAL, Chrétien de Troyes Fiche de lecture
- Écrit par Emmanuèle BAUMGARTNER
- 5 202 mots
- 1 média
Dans le célèbre épisode des trois gouttes de sang sur la neige, qui rappellent au chevalier les fraîches couleurs du visage de Blanchefleur, le jeune homme apprend aussi à lire les signes (la semblance, dit le texte). Mais Perceval devait-il chez Chrétien épouser Blanchefleur une fois sa quête achevée, et devenir roi ? Et en quel royaume ? Autant de questions en suspens.
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AU CŒUR DES TÉNÈBRES, Joseph Conrad Fiche de lecture
- Écrit par Nathalie MARTINIÈRE
- 5 581 mots
Pour Marlow, « le sens d’un épisode n’était pas à l’intérieur comme les cerneaux, mais à l’extérieur, enveloppant seulement le récit qui l’amenait au jour comme un éclat voilé fait ressortir une brume, à la semblance de l’un de ces halos vaporeux que rend parfois visibles l’illumination spectrale du clair de lune. » Cette ambiguïté fait la force du roman ; elle est l’image d’un monde où un usage perverti et hypocrite du langage (les colons justifient l’asservissement des Africains en les qualifiant de « criminels » ou d’« ennemis ») est devenu symptôme des dysfonctionnements de l’impérialisme européen : lumière et ténèbres se confondent, et les ténèbres dont il est question sont moins celles de l’Afrique « primitive » que celles de la sauvagerie inhumaine des pratiques coloniales.
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PARMÉNIDE (VIe-Ve s. av. J.-C.)
- Écrit par Clémence RAMNOUX
- 12 303 mots
- 1 média
Elle serait proposée pour répondre à la curiosité humaine, en lui évitant l'errance entre doctrines : entre plusieurs, la déesse donnerait celle-ci pour « vraisemblable », la meilleure pour expliquer ce qui n'est jamais que « semblance ». Une divinité grecque n'est pas « bonne » au sens que les chrétiens donnent à ce mot. Même une déesse au nom de la Vérité reste capable de provoquer comme de dissiper l'illusion : car les deux vont ensemble.
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BESTIAIRES
- Écrit par Françoise ARMENGAUD et Daniel POIRION
- 58 998 mots
- 11 médias
Richard fait donc intervenir l'exemple quand la nature de l'animal illustre par sa « semblance » l'idée amoureuse qu'il veut formuler. Ce qui conduit l'auteur à quelques « trouvailles » ingénieuses. Car c'est le loup qui va figurer la femme amoureuse qui perd sa force. Mais comme le loup a plusieurs caractères, l'auteur essaie de faire coïncider l'analyse de l'amour féminin avec ces autres propriétés : « Et ne vous mervelliés mie se j'ai l'amor de feme comparé a le nature del leu.