Senestré
- Adjectif masculin singulier
Définition
- en héraldique, accompagné d'une pièce secondaire à sénestre
"senestré" dans l'encyclopédie
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LION BRITANNIQUE
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 1 450 mots
- 1 média
L'écu royal est soutenu par un lion couronné, symbole de l'Angleterre (à dextre en Angleterre, à senestre en Écosse) : il fait face à la licorne d'Écosse.
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EL CHICHÓN, volcan
- Écrit par Yves GAUTIER
- 1 998 mots
Schématiquement, ce volcanisme est dû à la plaque Cocos (côté Pacifique) qui s'enfonce sous les plaques caraïbe et Amérique du Nord (côté mer des Antilles), ces deux dernières étant séparées par une faille transformante senestre – la faille de Polochic-Motagua, qui a ouvert le golfe du Honduras. Le 28 mars 1982, après des siècles de sommeil, le volcan El Chichón explosait en éjectant, jusqu'à 25 kilomètres d'altitude, un panache de cendres et de gaz dans la stratosphère et en crachant des nuées ardentes qui se sont abattues sur les villages voisins.
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GARNER ERROLL (1921-1977)
- Écrit par Denis Constant MARTIN
- 4 027 mots
On y sent l'influence de Fats Waller et de Duke Ellington, mais ce qui frappe surtout c'est l'étonnante densité rythmique créée par un décalage systématique entre les deux mains : la gauche marquant régulièrement le rythme sur les quatre temps, un peu à la manière dont le faisaient alors les guitares, et la droite brodant en liberté sur toute l'étendue du clavier, en accords ou en succession de notes isolées, mais toujours très légèrement en retard sur la senestre.
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TRÔNE
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 4 869 mots
Il existe de bonnes reproductions des divers trônes pour le sacre et les palais : le grand trône de Notre-Dame de Paris avait un dos largement circulaire, car il était plaqué contre le fond de l'église, près du porche central ; par méconnaissance de la symbolique, Joséphine était assise sur un trône plus petit et similaire placé à dextre (à gauche quand on regarde la scène) de son époux, alors que la reine était à senestre (droite) de son époux.
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ARMES, héraldique
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 5 559 mots
Les femmes mariées portent généralement deux écus côte à côte, celui du mari à dextre et celui du père à senestre, avec les ornements extérieurs du mari s'il en a ; une veuve entoure les écus d'une cordelière. Les jeunes filles ont l'habitude de prendre les armes du père dans un losange et sans ornement extérieur ; seules les jeunes filles titrées (familles princières, ou d'Alsace et de Lorraine d'origine germanique) ont droit à la couronne du titre sur un écu en losange.