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Sensible

  • Adjectif singulier invariant en genre

Définition

  1. perçu par les sens
  2. douloureux au contact
  3. affecté avec facilité, émotif
  4. délicat, fragile
  5. qui réagit aux plus petites variations
  6. capable de percevoir, intuitif
  7. qui est facile à constater, tangible (une amélioration sensible )
  8. appréciable, important, notable
  9. qui peut être impressionné par la lumière (photo, par exemple)
  10. en musique, septième degré de la gamme diatonique

"sensible" dans l'encyclopédie

  • SENSIBILITÉ, psychologie et philosophie

    • Écrit par Michaël FOESSEL
    • 5 678 mots

    Il existe donc une authentique connaissance sensible (du sensible et par la sensibilité) qui peut servir de point de départ au savoir. Une thèse que l'on trouvera à l'œuvre dans certaines preuves scolastiques de l'existence de Dieu qui s'élèvent du monde sensible pour accéder à la transcendance. Mais n'y a-t-il pas dans l'idée d'une faculté sensible de l'âme une équivoque ? En dénonçant le caractère « trompeur » des sens, Descartes (1596-1650) s'attache à définir l'essence de l'âme détachée de toute considération sensible, comme « esprit » et pure faculté de connaître.

  • CADENCE MUSICALE

    • Écrit par Edith WEBER
    • 2 318 mots
    • 5 médias

    ) utilise la sensible de tonique et la sensible de dominante ; la demi-cadence (I-V) va de l'accord parfait de la tonique à celui de la dominante ; la cadence rompue ou évitée produit un effet inattendu ; l'accord de dominante, au lieu d'aboutir à la tonique, va vers un autre degré (par exemple le VIe degré) ; la cadence complète utilise l'enchaînement IV-I-V-I ; la cadence ininterrompue, selon Jean-Jacques Rousseau, consiste à « descendre d'une dominante sur une autre, par l'intervalle de tierce » (Dictionnaire de musique, p.

  • NOUMÈNE

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 3 864 mots

    Le noumène, précisons-le, est le concept d'une chose en tant qu'« elle n'est pas un objet de notre intuition sensible » ; concept limitatif, il a pour effet de « restreindre les prétentions de la sensibilité » ; il nous indique que tout n'est pas objet de l'expérience sensible, que quelque chose du réel échappe aux déterminations du savoir théorique.

  • BAUMGARTEN ALEXANDER GOTTLIEB (1714-1762)

    • Écrit par Olivier JUILLIARD
    • 3 222 mots

     » Il tente d'abord de définir aussi clairement que possible ses concepts : ainsi le beau est considéré comme « la perfection de la connaissance sensible en tant que telle ». Mais le sensible n'est l'objet ni de l'entendement ni de la raison : connu dans la sensation et par l'entremise de l'imagination, il n'est ni un pur donné présent dans la chose elle-même, ni l'objet d'une pure création de l'homme, mais le résultat d'une synthèse particulière, harmonie des choses et des pensées.

  • BEAU ET LAID (philosophie)

    • Écrit par Olivier TINLAND
    • 7 786 mots

    L'esthétique, comme connaissance sensible, aurait pour perfection la beauté, pour imperfection la laideur. L'autonomie de la connaissance sensible reposerait quant à elle sur une faculté spécifique que posséderait l'homme d'appréhender une « vérité esthétique » ; cette faculté constituerait un analogon rationis, un équivalent sensible de la raison.

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