Sensualité
- Nom féminin singulier
Définition
- caractère de ce qui est sensuel
- tempérament qui fait particulièrement apprécier les plaisirs physiques et particulièrement les plaisirs sexuels
"sensualité" dans l'encyclopédie
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LOUYS PIERRE LOUIS dit PIERRE (1870-1925)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 2 216 mots
Il dit y adopter une attitude de moraliste qui, dépeignant le drame de l'amour passionnel, voudrait libérer le corps, par une sensualité détachée du sentimentalisme. C'est dans l'Orient hellénisé qu'il croit trouver le modèle idéal du culte lucide de la beauté et de l'amour : dans Psyché (1927), roman inachevé, il tente de saisir cette forme d'amour, complet dans son immatérialité.
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SAMAIN ALBERT (1858-1900)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 2 392 mots
Celui-ci se détache de toutes les influences qui l'avaient retenu jusque-là et il trouve un accent vraiment original pour exprimer sa sensualité, le même que dans les quelques poèmes du Chariot d'or (1901). Mais sa mort prématurée prive notre littérature du grand poète qui se faisait pressentir.
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BAUDRY PAUL (1828-1886)
- Écrit par Bruno FOUCART
- 3 001 mots
- 1 média
Dans le kaléidoscope de la peinture du xixe siècle, Paul Baudry représente une des tendances qui a le moins bien survécu : celle d'une peinture décorative fortement inspirée des exemples vénitiens et romains, reprenant les registres d'une mythologie aimable ou de l'allégorie la plus traditionnelle, jointe à une sensualité et à un esprit tout « modernes ».
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GIANNI LAPO (XIIIe-XIVe s.)
- Écrit par Claude MINOT
- 863 mots
Il reprend les thèmes du dolce stil novo, fixés par Guinizelli, Cavalcanti et Dante : symptômes et effets de l'amour, cause d'angoisse et de douleur, en atténuant leur portée ; l'amour n'a plus le pouvoir de sublimation idéale qu'il avait chez Guinizelli, même s'il reste éloigné de toute sensualité, et la souffrance n'y revêt pas d'aspects dramatiques, comme chez Cavalcanti.
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RENOUVELLEMENT DE LA SCULPTURE GRECQUE
- Écrit par Bernard HOLTZMANN
- 1 037 mots
- 1 média
Un type athlétique, nouveau par ses proportions et son attitude, mis au point par Lysippe, le grand bronzier de Sicyone (Péloponnèse) ; des figures rêveuses, d'une sensualité inconnue jusque-là, créées par le maître athénien Praxitèle ; un retour au marbre suscité par l'énorme chantier du mausolée d'Halicarnasse, auquel participent Timothéos, vétéran du maniérisme, mais aussi Bryaxis, Léocharès et le Parien Scopas, décorateur du temple de Tégée ; l'émergence du portrait avec Silanion et Lysippe – tous les aspects de la sculpture grecque sont renouvelés par cette génération du milieu du ive siècle, qui sera une référence plus féconde que le formalisme du ve siècle.