Sensuel
- Adjectif masculin singulier
Définition
Employé comme adjectif
- porté vers les plaisirs des sens
- relatif aux plaisirs des sens
Employé comme nom
- homme porté vers les plaisirs des sens
"sensuel" dans l'encyclopédie
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VICAIRE GABRIEL (1848-1900)
- Écrit par Antoine COMPAGNON
- 922 mots
En plein symbolisme, il s'oppose à toutes les recherches poétiques à la mode et fait figure d'homme heureux et sensuel auprès des décadents tourmentés par le sens de leur mission. Vicaire se rattache ainsi à une tradition de poésie facile, où se chante un accord profond avec la nature, avec la nourriture, le vin et l'amour. Originaire de la Bresse, ce sont les richesses de sa province qui l'inspirent dans Émaux bressans (1884), L'Heure enchantée (1890), Au bois joli (1893), Le Clos des fées (1897).
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WHITE BARRY (1944-2003)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 956 mots
L'hédonisme et le ronronnement sensuel qui caractérisent son style ouvrent la période disco. En déclin à la fin des années 1970, il rebondit en 1994, avec son nouvel album, The Icon Is Love. Il devient alors une figure populaire, apparaît dans les Simpson, et joue un rôle essentiel dans le très populaire feuilleton télévisé Ally McBeal.
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MACHADO MANUEL (1874-1947)
- Écrit par Bernard SESÉ
- 1 160 mots
Ses principaux thèmes sont la bohème, l'amour sensuel, l'Andalousie, l'histoire nationale ; il utilise avec bonheur des formes strophiques empruntées au cante hondo : coplas, soleares, seguidillas, polos y cañas... Outre un livre de critique littéraire, Un año de teatro (1938), Machado écrivit, avec son frère Antonio, des pièces de théâtre représentées avec succès en leur temps (Desdichas de la fortuna o Julianillo Valcárcel, 1926 ; Juan de Mañara, 1927 ; La Lola se va a los puertos, 1930).
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CARRAND LOUIS (1821-1899)
- Écrit par Antoine TERRASSE
- 1 325 mots
Un même sentiment un peu mélancolique, allié au goût sensuel de la matière, les unit. De tous, Ravier fut le plus visionnaire. Mais c'est Louis Carrand qui exprime peut-être encore le plus fidèlement cette campagne lyonnaise (Collonges, le Mont-Cindre, le Mont-d'Or) dont il a peint les motifs dans la plus totale sincérité : chemins creux, bords de mares et de rivières, sous-bois et vergers aux arbres noueux.
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MARSTON JOHN (1575?-1634)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 4 625 mots
Avec l'évêque Joseph Hall (1574-1656) et John Donne, il se classe parmi les grands satiristes, c'est-à-dire les turbulents, les insatisfaits, les revêches, les rageurs, qui prennent en horreur l'hypocrisie, le mensonge, la vanité, n'ont que haine et mépris pour les philistins (self-righteous) et les folies du monde, y compris l'amour, qu'il soit platonique (donc ridicule) ou sensuel (donc vicieux), et qui croient à la vertu régénératrice des châtiments qu'ils infligent.