Sentimentalité
- Nom féminin singulier
Définition
- caractère de ce qui est sentimental
- attitude d'une personne qui se laisse guider par une sensibilité naïve et romanesque
"sentimentalité" dans l'encyclopédie
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VERNET JOSEPH (1714-1789)
- Écrit par Viviane MARKHAM
- 1 090 mots
Comme son compatriote Hubert Robert, il répondait à l'engouement du public pour les paysages idéalisés, d'une sentimentalité un peu excessive. Après son retour à Paris, il devint membre de l'Académie de peinture et fut chargé par le marquis de Marigny, directeur des Bâtiments royaux, de peindre les vingt-deux Port de France ; les quinze toiles qu'il exécuta permettent de voir en Joseph Vernet un représentant inégal mais intéressant du védutisme français.
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CONSCIENCE HENRI (1812-1883)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 583 mots
Ils se caractérisent par un réalisme qu'on pourrait qualifier d'idyllique, par un moralisme un peu appuyé et une tendance à la sentimentalité. On peut citer : Les Souffrances d'une mère (Wat een moeder lijden kan, 1844), Siska van Roosemael (1844), Baas Gansendonck (1850), Houten Clara (1850), Le Gentilhomme pauvre (De arme edelman, 1851), ainsi que les idylles villageoises — Blinde Rosa (1850), Le Conscrit (De Loteling, 1850), Rikke-tikke-tak (publié d'abord en feuilleton, 1845 ; puis en livre, 1851).
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WALLER THOMAS dit FATS (1904-1943)
- Écrit par Alain GERBER
- 1 642 mots
- 1 média
Il se vengera en ridiculisant la bêlante sentimentalité de ses rengaines, non sans éprouver secrètement, durant toute sa vie, l'amertume des humiliés.
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L'OPÉRA DE QUAT'SOUS (B. Brecht et K. Weill)
- Écrit par Juliette GARRIGUES
- 1 852 mots
- 1 média
Empreint de sentimentalité, le langage musical de Weill présente des mélodies lancinantes, des harmonies tonales parfois très audacieuses et une orchestration habile.
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VOYAGE À TŌKYŌ, film de Yasujiro Ozu
- Écrit par Michel CHION
- 5 244 mots
Les partis pris de mise en scène observés dans Voyage à Tōkyō, très arrêtés, sont ceux qui ont été graduellement adoptés par Ozu à partir des années 1930 : caméra fixe filmant depuis un angle de prise de vue « bas » (à hauteur d'un homme accroupi sur un tatami), en légère « contre-plongée », raccords de regards à 180 0, absence de mouvements de caméra ou de zooms, présence au début de certaines scènes de plans vides de personnages (un immeuble, une montagne, une rue, le ciel), pas de fondus enchaînés – tandis que la musique de Kojun Saito véhicule de brefs moments de compassion et de sentimentalité, mais une sentimentalité impersonnelle, douce.