Septante
- Nom masculin singulier
- Adjectif masculin singulier
- Adjectif numérique cardinal
Définition
Employé comme adjectif
- soixante-dix (Belgique) (Suisse)
Employé comme nom
- les docteurs juifs qui traduisirent l'Ancien Testament en grec
"septante" dans l'encyclopédie
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SEPTANTE BIBLE DES (385 av. J.-C. env.)
- Écrit par Jean-Urbain COMBY
- 1 107 mots
Au sens strict, la Septante désigne d'abord la traduction grecque de la Torah, c'est-à-dire du Pentateuque, à Alexandrie d'Égypte, qui fut réalisée au iiie siècle avant notre ère, au temps des deux premiers Ptolémées. Certains historiens la datent au plus tard de 282 avant notre ère. La légende veut qu'elle ait été l'œuvre de soixante-dix traducteurs d'où le nom de Septante (LXX) ou de soixante-douze (six de chaque tribu d'Israël).
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VULGATE DE SAINT JÉRÔME (391-405 env.)
- Écrit par Jean-Urbain COMBY
- 1 409 mots
- 1 média
Les chrétiens du monde latin ont utilisé très tôt des traductions latines de la version grecque de la Bible juive (la Septante) ainsi que du Nouveau Testament, rédigé originellement en grec. On parle à propos de ce type de traduction de Vetus latina, (« vieille latine »). Au ive siècle, cette Bible latine est jugée imparfaite. Jérôme, au cours de son séjour à Rome (382-385), avait déjà entrepris une révision de la traduction des Évangiles.
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BIBLE Les traductions
- Écrit par André PAUL
- 17 239 mots
Parmi elles, on peut retenir notamment, outre la traduction latine de saint Jérôme devenue la Vulgate, les versions judaïques des Septante (traduction qui fut ensuite adoptée par le christianisme) des targums et d'Aquila. La version des Septante Dès le iiie siècle avant J.-C., les Juifs d'Alexandrie, organisés en un politeuma, entreprirent la traduction en grec, leur langue vernaculaire, de la Loi, écrite en hébreu.
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ÉDEN
- Écrit par André PAUL
- 1 036 mots
Il semble que, derrière cette dénomination locative, soit sous-jacente l'acception du mot en tant que nom commun, « délices », « plaisir » : dans la Genèse (ii, 15 et iii, 23), « jardin d'Éden » peut se traduire, comme l'ont fait les Septante, par « jardin de plaisir » ou « paradis » (de même en Ézéch., xxxvi 35). « Éden » apparaît dans la littérature prophétique comme un terme bien défini, de coloration à la fois théologique et mythique (Is.
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THÉRAPEUTES, histoire religieuse
- Écrit par André PAUL
- 1 387 mots
On se demande même si des relations n'existèrent pas entre les thérapeutes égyptiens et les fraternités essénisantes de Qumrān : dans la grotte IV on a découvert des fragments de la Septante, d'origine alexandrine. Eusèbe de Césarée (Histoire ecclésiastique, II, xvii) voit dans les thérapeutes des moines chrétiens.