Sermon

"sermon" dans l'encyclopédie

• LE SERMON SUR LA CHUTE DE ROME (J. Ferrari) Fiche de lecture

  • Écrit par Michel P. SCHMITT
  • 4 451 mots

  Lorsqu'on lui décerne le prix Goncourt en 2012 pour Le Sermon sur la chute de Rome (Actes Sud), son sixième roman, il enseigne depuis plusieurs années la philosophie au lycée et prépare son installation temporaire à Abou Dhabi où on l'a chargé d'organiser la formation des maîtres dans les émirats. Le Sermon fait suite, entre autres, à Dans le secret (2007), Balco Atlantico (2008) et Où j'ai laissé mon âme (2010), où se profilaient déjà quelques-uns des personnages, situations et atmosphères du roman : la hantise d'une Histoire fantomatique et obsédante, la conviction du déclin et de l'anéantissement de toute chose, le mélange du tragique et du grotesque qui donnent à sa phrase sa tonalité particulière.

• LA VISION APRÈS LE SERMON OU LA LUTTE DE JACOB AVEC L'ANGE (P. Gauguin)

  • Écrit par Barthélémy JOBERT
  • 1 097 mots
  • 1 média

  Gauguin va systématiquement les rechercher et les intégrer à son travail dans les années suivantes, et c'est à ce titre que La Vision après le sermon peut se comprendre comme un jalon capital de son « primitivisme ».

• TAULER JOHANN (1300 env.-1361)

  • Écrit par Maurice de GANDILLAC
  • 7 154 mots

  Aux moines et aux moniales il reproche surtout le caractère machinal de leur dévotion, leur attachement à des œuvres qui ne sont que « l'écorce de l'arbre » (sermon 43). « Sages à grands raisonnements », « sévères en jugement » et « durs de cœur », ils ressemblent souvent à des « citernes » où croupit une eau coupée de ses sources vives (sermon 40 b).

• VIEIRA ANTÓNIO (1608-1697)

  • Écrit par Raymond CANTEL
  • 6 558 mots

  Les fidèles, assurés de ne pas s'ennuyer au sermon, risquent souvent d'être pris à partie. Pour Vieira, chaque sermon est un combat ; il exige toujours quelque chose de son public. Il veut l'efficacité avec passion, parle à chacun le langage qu'il peut entendre et semble connaître tout le monde personnellement. La richesse de son vocabulaire contribue pour beaucoup à l'impression de variété de ses discours.

• LÉVIATHAN (A. Zviaguintsev)

  • Écrit par Michel ESTÈVE
  • 6 086 mots
  • 1 média

  Derrière l'autel de l'église où l'évêque prononce son sermon, on discerne des icônes du Christ et de saints. Dans l'ensemble du récit dominent le bleu-vert sale, le gris ou le marron foncé. Mais l'église du sermon est présentée en teintes lumineuses jaunes et or. Après la messe, le blanc de la neige envahit l'écran. Le finale répond à l'ouverture : ciel sombre, mer déchaînée, paysage désolé envahi à nouveau par les accents tragiques d'Aknaten.