Serpe
- Nom féminin singulier
Définition
- outil tranchant à fer souvent recourbé et servant à couper des branches de petites dimensions
"serpe" dans l'encyclopédie
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PIERRE DE VÉRONE saint (1203-1252)
- Écrit par Jacques DUBOIS
- 861 mots
Le 6 avril 1252, samedi après Pâques, il fut attaqué sur la route de Côme à Milan, blessé avec une serpe et achevé d'un coup de poignard. Pierre de Vérone fut canonisé le 9 mars 1253, et sa fête placée au 29 avril dans le calendrier romain. Actuellement, il n'est plus fêté que dans son ordre et dans certaines Églises locales.
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GAÏA
- Écrit par Robert DAVREU
- 3 954 mots
» Ainsi s'explique la révolte de celle-ci, qui créa le « blanc métal d'acier » pour en faire une grande serpe et demanda à ses enfants de la venger. Tous se récusèrent, sauf le plus jeune, « le grand Cronos aux pensers fourbes ». Écoutons Hésiode (Théogonie, trad. Mazon, 1972) : « Et le grand Ciel vint, amenant la nuit ; et, enveloppant Terre, tout avide d'amour, le voilà qui s'approche et s'épand en tous sens.
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KRONOS ou CRONOS
- Écrit par Barbara CASSIN
- 2 291 mots
Kronos aide Gaia à se venger : avec la serpe qu'elle fabrique, il tranche les testicules de son père et les jette à la mer. Mais, roi des Immortels à son tour, il enferme ses frères, Cyclopes et Hécatonchires, dans le Tartare, et dévore, à peine nés, les enfants que lui donne sa sœur titanide Rhéa : ainsi d'Hestia, de Déméter, d'Héra, d'Hadès, de Poséidon ; mais, au lieu de Zeus, le dernier-né, mis à l'abri dans une grotte, il dévore une pierre que Rhéa, Terre et Ciel imaginent de langer.
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GRAND TONI (1935-2005)
- Écrit par Didier SEMIN
- 4 350 mots
Visage taillé à la serpe, gestes décidés, parole économe, mais chaleureuse : pour tous les visiteurs du mas du Mouton, à Mouriès, où était son atelier, Toni Grand incarnait la figure du sculpteur. On avait beau se répéter que la morphopsychologie est une farce, on ne pouvait se défaire de l’impression que ce bûcheron-horloger avait comme naturellement sa place dans la famille des Brancusi, Giacometti, Serra.
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DUFILHO JACQUES (1914-2005)
- Écrit par Raymond CHIRAT
- 4 332 mots
Le visage taillé à la serpe de Dufilho, certaine façon de marteler ou de chuchoter ses textes, quelque chose de rustique et d'inquiétant dans la démarche, l'humour distillé à froid ne laissent pas insensibles ceux qui l'écoutent. Il se perfectionne dans des monologues qui lui permettent d'arrondir ses fins de mois en se faufilant dans les cabarets à la mode – L'Écluse ou La Fontaine des quatre saisons.