Serviteur
- Nom masculin singulier
Définition
- celui qui est au service de quelqu'un, d'une collectivité
- (vieilli) domestique
"serviteur" dans l'encyclopédie
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BIBBIENA BERNARDO DOVIZI cardinal (1470-1520)
- Écrit par Anna FONTÈS
- 2 523 mots
Aucun étalage, toutefois, de pédantisme dans cette pièce où les personnages se poursuivent d'une scène à l'autre en un tourbillon d'apparences trompeuses, tour à tour suscité et maîtrisé par Fessenio, serviteur, meneur de jeu, et projection autobiographique de l'auteur.
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CASTRO GUILLÉN DE (1569-1631)
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 001 mots
Contrairement aux autres auteurs de comedias, Castro ne fit pas un emploi systématique et régulier du gracioso (serviteur bouffon). Très attiré par la culture castillane, il emprunta des sujets aux ballades traditionnelles de Castille et introduisit cette forme poétique dans certaines de ses œuvres. Trois de ses pièces sont inspirées de Cervantès.
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ARISTÉAS (VIe s. av. J.-C. ?)
- Écrit par Michel GAREL
- 1 128 mots
Mais, précise-t-il, des légendes courent sur son compte à Métaponte en Sicile, où il serait apparu aux habitants de la ville, leur enjoignant d'élever un autel à Apollon et de dresser près de cet autel une statue qui lui serait dédiée à lui, Aristéas de Proconnèse, serviteur d'Apollon. En fait, cette légende, comme celle d'Abaris, a pu être liée au développement du pythagorisme en Grande Grèce.
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GREVILLE FULKE, lord BROOKE (1554-1628)
- Écrit par Alain LABROUSSE
- 1 267 mots
« Serviteur de la reine Élisabeth, conseiller du roi Jacques et ami de sir Philip Sidney », telle est l'inscription que Greville fit mettre sur sa tombe. Cependant, c'est en tant qu'auteur de poèmes philosophiques, au style dépourvu d'artifices, qu'il est passé à la postérité. Sa Vie du très renommé sir Philip Sidney (The Life of the Renowned Sir Philip Sidney, 1652) constitue une réflexion fort intéressante sur la politique de l'époque élisabéthaine.
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RĀMDĀS (1608-1681)
- Écrit par Jean VARENNE
- 1 328 mots
Fils d'un brahmane de la région de Nāsik (au nord-est de Bombay), celui qui devait prendre plus tard le nom religieux de Rāmdās (rāmadāsa, « serviteur de Dieu ») eut très tôt la révélation de sa mission : on raconte qu'au moment de se marier il comprit que son destin n'était pas de mener la vie profane des hommes ordinaires, mais de prêcher partout la dévotion à Viṣṇu.