Servitude
- Nom féminin singulier
Définition
- état de quelqu'un privé de sa liberté
- contrainte, obligation
- état d'un pays privé de son indépendance
- charge, obligation ( servitude communale)
- en droit, charge qui grève un bien immeuble au profit d'une autre bien immeuble ( servitude de passage, de voirie, d'écoulement des eaux, etc.)
- en marine, bateau destiné au service des ports
"servitude" dans l'encyclopédie
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DISCOURS DE LA SERVITUDE VOLONTAIRE, Étienne de La Boétie Fiche de lecture
- Écrit par Raoul VANEIGEM
- 6 927 mots
Écrit par un auteur à peine sorti de l'adolescence, le Discours de la servitude volontaire a confirmé jusqu'à nos jours sa réputation d'être, de tous les ouvrages jamais parus, le plus radical, au sens où l'entend Marx : « Être radical, c'est prendre les choses par la racine, et la racine, pour l'homme, c'est l'homme lui-même. » Aucun livre n'a sans doute suscité, par sa singularité, autant de réticences, avouées ou tacites.
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MANUEL, Épictète Fiche de lecture
- Écrit par François TRÉMOLIÈRES
- 3 465 mots
Les choses qui ne dépendent pas de nous sont dans un état d'impuissance, de servitude, d'empêchement, et nous sont étrangères. Souviens-toi donc que, si tu crois que les choses qui sont par nature dans un état de servitude sont libres et que les choses qui te sont étrangères sont à toi, tu te heurteras à des obstacles dans ton action, tu seras dans la tristesse et l'inquiétude, et tu feras des reproches aux dieux et aux hommes.
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TRAITE DES PERSONNES
- Écrit par Max FERNET
- 23 719 mots
» Cette définition, formulée par la Société des Nations peu après sa création, fut finalement acceptée par la majorité des États membres et admise par l'Organisation des Nations unies qui, en 1948, adoptait l'article 4 de la Déclaration universelle des droits de l'homme : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes.
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PUFENDORF SAMUEL VON (1632-1694)
- Écrit par Yves SUAUDEAU
- 9 214 mots
Touchant les formes de la relation contractuelle et de la servitude, Pufendorf propose de distinguer la servitude volontaire de celle qui résulte de la guerre ; touchant la première, il considère que l'accroissement du genre humain conjugué avec l'augmentation des commodités de la vie et une quête effrénée des « richesses superflues » a fait que « les gens un peu riches et qui avaient de l'esprit engagèrent ceux qui étaient grossiers et peu accommodés à travailler pour eux, moyennant un certain salaire.
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LA BOÉTIE ÉTIENNE DE (1530-1563)
- Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
- 4 112 mots
Le Discours sur la servitude volontaire peut sentir le fagot ; c'est, par son éloquence, comme une contre-utopie.