Seventies
- Nom pluriel invariant en genre
Définition
- (mot anglais) les années 1970, de 1970 à 1979
"seventies" dans l'encyclopédie
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CASABLANCA RECORDS
- Écrit par Peter SILVERTON et Encyclopædia Universalis
- 1 611 mots
À partir de 1973, la firme discographique Casablanca Records a participé à l'effervescence musicale qui caractérisait le Los Angeles des seventies. Depuis ses bureaux de Sunset Boulevard, réplique du Rick's Café dans le célèbre film de Michael Curtiz, Casablanca, dont le label tire son nom, Neil Bogart (de son vrai nom Bogatz) gère la société. Fils d'un employé des postes de Brooklyn, il se forge sa propre identité en fréquentant la School of the Performing Arts de New York.
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TURCARET (A.-R. Lesage)
- Écrit par Christian BIET
- 4 585 mots
Sur un plateau bordé de frondaisons peintes à la Watteau ou à la Fragonard, dans le salon seventies d'une « jeune veuve coquette », baronne avide mais femme libre (Eva Green), au milieu de ce qui se transforme et circule, Turcaret (Jean-Paul Muel), valet devenu agioteur, est l'un des principaux acteurs de l'accélération de la consommation. L'intrigue va donc se construire autour de ce personnage central.
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INGRID CAVEN (J.-J. Schuhl) Fiche de lecture
- Écrit par Aliette ARMEL
- 5 704 mots
En 2000, le jury du prix Goncourt a pris au contraire un parti plus affirmatif, en manifestant qu'un style forgé dans les années 1970, en marge des collages pop-art et des montages cinématographiques de Godard, pouvait avoir quelque chose à dire au monde du xxie siècle, et qu'il importait de restituer d'autres sons, d'autres musiques, d'autres présences que celles qui sont diffusées par les « tubes cathodiques », transmettant un « virus qui fait disparaître des crevasses du temps des pans de l'Histoire, la fin des sixties, début des seventies par exemple ».
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COPPOLA FRANCIS FORD (1939- )
- Écrit par Michel CIEUTAT
- 11 759 mots
- 2 médias
Nombreux sont ceux qui perçoivent alors le wonder boy des seventies comme étant à court aussi bien d'inspiration que d'argent. Son nouveau montage, plus complet, d'Apocalypse Now devenu Redux en 2001, nous rappelle toutefois son génie cinématographique, sachant brillamment allier la forte originalité d'une histoire, souvent empruntée à autrui (ici la célèbre nouvelle de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres), mais totalement personnalisée, et toujours confiée aux meilleurs techniciens, Gordon Willis (les Parrain), Vittorio Storaro (Apocalypse Now, Coup de cœur), pour l'image, et, pour le son et le montage, Walter Murch (Conversation secrète).
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ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE (Arts et culture) Le théâtre et le cinéma
- Écrit par Geneviève FABRE, Liliane KERJAN et Joël MAGNY
- 51 309 mots
- 11 médias
Easy Rider synthétisait les valeurs de la contre-culture des sixties : liberté sexuelle, drogue, road movie dans la voie tracée par le On the Road, de Jack Kerouac, mais amorçait l'esprit du début des seventies que fustige Lucas : la mythologie du loser (du perdant), très présente dans les films de Jerry Schatzberg (Portrait d'une enfant déchue, 1970 ; Panic à Needle Park, 1971 ; L'Épouvantail, 1973), ou des quitters, qui renoncent à la réussite, à la recherche du bonheur, au rêve américain, comme Jack Nicholson dans Five Easy Pieces (1970), The King of Marvin Gardens (1971), de Bob Rafelson.