Sexologie

"sexologie" dans l'encyclopédie

• L'HARMONIE DES PLAISIRS. LES MANIÈRES DE JOUIR DU SIÈCLE DES LUMIÈRES À L'AVÈNEMENT DE LA SEXOLOGIE (A. Corbin)

  • Écrit par Jean Marie GOULEMOT
  • 5 434 mots

  On en attend la suite, consacrée au xixe siècle et à la naissance de la sexologie, à peine ébauchée dans le dernier chapitre, « Le xixe siècle en quête de novations ».

• ELLIS HENRY HAVELOCK (1859-1939)

  • Écrit par Jean POIRIER
  • 1 568 mots

  Le premier chercheur à avoir osé faire de la sexualité humaine un objet de recherche scientifique, Henry Havelock Ellis peut être considéré à la fois comme le fondateur de l'ethnologie sexuelle (description comparée des attitudes à l'égard de la sexualité chez les différentes civilisations) et de la sexologie (étude scientifique de la sexualité d'un point de vue psychobiologique et psychosociologique).

• TROUBLES SEXUELS

  • Écrit par Paul BENSUSSAN
  • 30 732 mots

  C’est pourquoi il conviendrait d’opposer, dans la réflexion comme dans la prise en charge et au-delà de la classification médicale des troubles sexuels, la sexualité procréative et la fonction érotique « récréative », seul véritable objet de la sexologie. C’est en raison de cette opposition qu’en dépit d’avancées scientifiques considérables, la sexualité conserve encore une telle part de mystère.

• PSYCHOPATHIA SEXUALIS, Richard von Krafft-Ebing Fiche de lecture

  • Écrit par Alfred SPRINGER
  • 4 794 mots

  Les seizième et dix-septième éditions furent conduites par Albert Moll (1862-1939), père fondateur de la sexologie, aux côtés de Krafft-Ebing et de Henry Havelock Ellis. Psychopathia sexualis est un des rares livres datant de l'époque classique de la psychiatrie qui soit encore couramment cité. Traduit en plusieurs langues, il continue également d'être édité.

• SEXUALITÉ HISTOIRE DE LA

  • Écrit par Michel BOZON
  • 37 051 mots
  • 2 médias

  Dans la première sexologie, l'attitude des femmes à l'égard de leur rôle maternel et de leur rôle dominé d'épouse est la pierre de touche de leur normalité sexuelle. C'est au point que dans la première moitié du xixe siècle la possibilité même d'un plaisir des femmes a pu faire débat. Le masochisme féminin est considéré comme normal, y compris par Freud.