Sexuation
- Nom féminin singulier
Définition
- ensemble des phénomènes qui caractérisent un sexe
"sexuation" dans l'encyclopédie
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SEXISME
- Écrit par Marie-Josèphe DHAVERNAS et Liliane KANDEL
- 3 828 mots
Elle est au centre des représentations, mythes et cosmogonies élaborés dans l'imaginaire social, qui informe la réalité sur un mode dualiste et sexomorphique (y compris là où la sexuation n'a aucune pertinence). Dénouer le lien entre différences biologiques, d'une part, et pratique et pensée « autristes », d'autre part, est donc une opération plus complexe dans le cas du sexisme que dans celui du racisme.
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FOUQUE ANTOINETTE (1936-2014)
- Écrit par Yannick RIPA
- 4 624 mots
- 1 média
En 1973, convaincue de la sexuation de l’écriture, prolongement de son essentialisme différencialiste (Il y a deux sexes, 1995), elle crée les Éditions des femmes pour promouvoir les femmes « auteures » et réconcilier l’écrit et l’oral par une collection, Bibliothèque des voix. En 1974 s’ouvre la Librairie des femmes. La revue Des Femmes en mouvement est lancée en 1977.
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TRANSSEXUALISME
- Écrit par Bernard CORDIER
- 34 447 mots
- 4 médias
Autre sujet de débat, la sexuation neuropsychologique fondée sur le dimorphisme cérébral sexué soulève l'hypothèse selon laquelle l'inversion de l'identité sexuée pourrait être corrélée à une inversion de la sexuation neuroanatomique. Du point de vue psychologique, l’accent a été mis sur l’impact de la relation parent-enfant. Robert Stoller, qui a beaucoup travaillé sur la question du transsexualisme MtF, a défendu l’hypothèse d’une « empreinte maternelle féminisante », l’enfant ayant été confronté à « trop de mère et trop peu de père ».
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DIFFÉRENCE SEXUELLE (psychanalyse)
- Écrit par Odile BOMBARDE
- 7 194 mots
Repenser la binarité Un des premiers points du débat, du vivant même de Freud, fut la question de la sexuation de la libido. Pour Freud, il n'y a qu'une seule libido, mise au service de la fonction sexuelle masculine aussi bien que féminine. Mais la question d'une libido féminine, s'ancrant dans le somatique, fut vite posée par Karl Abraham, Ernest Jones ou Karen Horney.
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PERSONNE
- Écrit par Henry DUMÉRY et Nicole SINDZINGRE
- 25 038 mots
- 1 média
Le corps est, comme dans bien d'autres sociétés, une partie de l'édifice de la personne, et permet de discerner par son aspect la nature de la « force vitale » ou la sexuation de l'« âme » et du « double ». Certaines parties du corps, comme les cheveux, peuvent contenir une part du principe spirituel qu'est l'« âme ». Ces conceptions soudanaises de la personne présentent des traits que l'on retrouve avec de multiples variantes dans de nombreuses sociétés traditionnelles : s'y trouvent juxtaposés des éléments individuels rendant compte de la singularité de l'individu (non-transmissibilité ; croyance à une détermination prénatale du destin individuel, par exemple), des éléments héréditaires qui marquent l'insertion de l'individu dans la chaîne filiative et des éléments symboliques qui l'intègrent dans l'univers (cosmogonie, mythes).