Shingon
Issu de la forme : shingon
- Nom masculin singulier
Définition
- en religion, mouvement ésotérique du bouddhisme japonais (en chinois Zhenyan)
"shingon" dans l'encyclopédie
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VOYAGE DE SAICHŌ ET KŪKAI EN CHINE
- Écrit par François MACÉ
- 1 016 mots
Kūkai (774-835) ne rentra qu'en 806 après avoir reçu l'initiation complète du Zhenyan (le Shingon japonais, l'école des mantra) de Huiguo. Soutenu par l'empereur Saga (786-842), il fonda dans les montagnes l'ensemble monastique Kōyasan. Le Shingon, purement ésotérique, va profondément marquer le bouddhisme et la société japonais.
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VAIROCANA ou DAINICHI-NYORAI
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 651 mots
Au Japon, Vairocana, sous le nom de Dainichi, est la divinité suprême de la secte Shingon, qui l'a assimilé à Amaterasu, la déesse du Soleil.
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FRANK BERNARD (1927-1996)
- Écrit par Jean-François JARRIGE
- 5 449 mots
Très vite le bouddhisme japonais, notamment le grand courant de pensée de l'école Shingon, devenait le terrain de ses recherches. Mais il ne se limita pas comme beaucoup d'historiens des religions à une exploration minutieuse des textes sacrés ; il porta en effet une attention particulière à la riche iconographie du bouddhisme japonais, sans se laisser limiter par les critères de l'histoire de l'art.
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DŌGEN (1200-1253)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 2 623 mots
Les enseignements de cette école ne lui donnèrent pas satisfaction pendant longtemps et, après une tentative auprès de Kōin (1145-1216) du temple Miidera (ou Onjō-ji) sur les bords du lac Biwa, Dōgen rejoignit les fidèles de Myōzen, le successeur d'Eisai au temple du Kennin-ji, qui mêlait Tendai, shingon et zen de la tendance Rinzai. Toujours insatisfait, mais ayant un penchant déclaré pour le zen, Dōgen part pour la Chine en 1223 en compagnie de Myōzen.
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HŌNEN (1133-1212)
- Écrit par Jean-Christian COPPIETERS
- 2 775 mots
Après six ans passés au Kurodani, où il s'enferma avec les sûtras, Hōnen séjourna longtemps à Kyōto et à Nara, où il étudia entre autres les doctrines des sectes Hossō, Sanron, Shingon, Ritsu, Kegon, avant de revenir au Kurodani. À quarante-deux ans, il lut le Sanzengi de Zendō (San-chan-yi de Chan-tao), ce qui acheva de le décider. Il s'installa au Yoshimizu (Fontaine de la joie) à Kyōto, y fonda la secte du Jōdo (Terre pure) et fut bientôt entouré de nombreux adeptes.