Shintoïque
- Adjectif singulier invariant en genre
Définition
- relatif au shintoïsme, religion traditionnelle du Japon
"shintoïque" dans l'encyclopédie
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SHINTŌ
- Écrit par René SIEFFERT
- 36 010 mots
- 4 médias
L'idée fondamentale était que shintō et bouddhisme n'étaient que les deux faces d'une seule et même réalité, ce que traduit le nom même donné à ce système : ryōbu-shintō, le « shintō [qui relie] les deux parties ». Toutes les sectes bouddhiques ont admis dans une proportion variable les principes du ryōbu-shintō, qui n'était en fait qu'un manteau jeté pudiquement sur les concessions plus ou moins avouables que l'on était contraint de faire au pouvoir politique ou aux croyances du vulgaire.
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GONGEN STYLE
- Écrit par Encyclopædia Universalis
- 1 623 mots
L'expression gongen-zukuri ou style gongen désigne au Japon un certain type de sanctuaire shintoïque, réservé au culte des héros divinisés. Le terme gongen est emprunté au vocabulaire du Ryōbu-shintō qui fait des divinités shintoïques des avatars du Bouddha. Placés sur le même axe, le honden (sanctuaire) et le haiden (salle de prières) sont reliés par une galerie (ichino-ma) où les prêtres officient et dont le plafond est plus bas que celui des pavillons principaux.
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JAPON (Arts et culture) Les arts
- Écrit par François BERTHIER, François CHASLIN, Nicolas FIÉVÉ, Anne GOSSOT, Chantal KOZYREFF, Hervé LE GOFF, Françoise LEVAILLANT, Daisy LION-GOLDSCHMIDT, Shiori NAKAMA, Madeleine PAUL-DAVID et Encyclopædia Universalis
- 309 060 mots
- 35 médias
Grâce aux enseignements de ces écoles, on achève en outre la théorie d'une coexistence harmonieuse entre des divinités shintō et des bouddhas : c'est la naissance d'un syncrétisme shintō-bouddhique qui donne jour à la fondation de temples bouddhiques associés aux sanctuaires shintō. Ces nouvelles tendances doctrinales, enseignées ou pratiquées dans des lieux proches de la nature, s'expriment architecturalement par le recours à des matériaux et à des techniques vernaculaires : la tuile est remplacée par la toiture en bardeaux d'écorce, le sol dallé par un plancher de bois ; le choix se porte vers des colonnes plus fines et des charpentes laissées en bois naturel (kondō du Murōji, viiie siècle).